«169 médicaments sont en rupture de stock au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH)», a révélé son PDG, Samir Farhat. Soit un taux de manque de 26% du total des produits de base des médicaments, qui est de 647 médicaments.Auditionné, dimanche, par la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l'Assemblée populaire nationale (APN), le même responsable a avoué, lors de la présentation des données relatives à l'état des stocks de médicaments par type et spécialités médicales qu' «il est difficile de déterminer avec précision les raisons des déséquilibres enregistrés dans certaines classes de médicaments». Selon les termes d'un communiqué de l'APN, M. Farhat a attribué ces déséquilibres à «trois (3) raisons, qui sont essentiellement -selon lui- liées à la non-maîtrise par les établissements sanitaires, avec précision, des estimations de leurs besoins et des prévisions de leurs programmes annuels, et ils demandent plus qu'ils n'en ont besoin».
Parmi les raisons qui provoquent des déséquilibres sur le marché des médicaments et des fournitures médicales, «la parution de défauts de fabrication ou dans la conformité qui entravent la chaîne de production des médicaments, les retards dans la livraison des grammes d'importation de matières premières pour les producteurs locaux, ou le non-respect de certains fournisseurs de leurs obligations contractuelles», a ajouté le même responsable. Concernant les objectifs et les projets de cet établissement, l'intervenant a souligné qu'il «compte développer le mode de transactions commerciales avec les différents établissements de santé dans le cadre du système de numérisation», et «réduire les coûts de distribution, tout en ?uvrant à réduire les risques liés à l'accumulation des stocks». Et de relever dans ce contexte la programmation de la création d'annexes régionales dans les wilayas de Ouargla, d'Adrar, de Laghouat, de Tamanrasset et de Sétif, selon la même source.
Lors du débat de l'exposé présenté, ajoute le communiqué, les membres de la commission ont souligné la nécessité de numériser la gestion de cette structure et la nécessité d'une coordination entre les pharmacies des établissements hospitaliers pour éviter le gaspillage. Dans le cadre de cette audition, M. Farhat a avancé des chiffres sur les achats des médicaments dont les anticancéreux, faisant état d'un montant prévisionnel consacré aux achats des médicaments de 36 milliards DA pour l'exercice 2022. Le montant prévisionnel des achats relatifs à l'hématologie et l'hémostase s'élève à 24 milliards DA, relevant que «ces deux spécialités médicales se sont taillé la part de 85% des achats prévisionnels pour l'exercice 2022». Passant en revue l'évolution des ventes, il soulignera qu'elles ont atteint «en octobre courant 98 milliards DA». Il s'agit notamment de matériel médical, de produits chimiques, de produits de dentisterie, et les réactifs des produits pharmaceutiques radioactifs», indique le communiqué de l'APN.
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Posté Le : 25/10/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Z
Source : www.lequotidien-oran.com