Algérie

Peut-on s'attendre à un éventuel déconfinement en Algérie '



Jeudi 11 juin 2020 : l'Organisation mondiale de la Santé publie un rapport, dans lequel elle fait part de ses inquiétudes concernant l'évolution de la pandémie du Covid-19 en Afrique. Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, affirme que "Pour l'instant, l'Afrique ne représente qu'une petite fraction des cas dans le monde [...] Mais le rythme de la propagation s'accélère".Jeudi 11 juin 2020 : l'Organisation mondiale de la Santé publie un rapport, dans lequel elle fait part de ses inquiétudes concernant l'évolution de la pandémie du Covid-19 en Afrique. Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, affirme que "Pour l'instant, l'Afrique ne représente qu'une petite fraction des cas dans le monde [...] Mais le rythme de la propagation s'accélère".
En effet, d'après l'institution des Nations-unies, le Continent africain comptabilise plus de 200.000 cas, dont 5.600 décès. "Il a fallu quatre-vingt-dix huit jours pour atteindre 100.000 cas, et seulement dix-neuf jours, pour passer à 200.000 cas", indique l'OMS dans son communiqué. Le Dr. Moeti précise, que cinq pays seulement englobent plus de 70% des décès liés au coronavirus : l'Egypte, l'Afrique du Sud, le Soudan, le Nigéria et l'Algérie. "Je crains que nous devrions probablement vivre avec une augmentation régulière dans la région", ajoute la directrice régionale de l'Organisation pour l'Afrique. L'OMS conseille alors aux dirigeants de ces pays, de bien contrôler l'assouplissement actuel des restrictions, et d'associer ce processus à la mise en place de capacités et mécanismes de test à grande échelle. Et à leurs autorités sanitaires, de continuer à assurer la continuité des services de soins de santé essentiels, tout en reprenant l'ensemble des services de santé de routine.
Ce n'est que lors de la réunion du Comit scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus, ce samedi 13 juin, présidée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, en présence du Premier ministre Abdelaziz Djerad, que le gouvernement algérien décide d'exprimer son mécontentement ainsi que son opposition face au rapport de l'OMS, en accusant explicitement Matshidiso Moeti d'avoir "manipulé" les chiffres de la pandémie en Algérie. Le Comité scientifique a "démenti en bloc les conclusions de la Directrice régionale," et a qualifié sa position de "dépassement de ses prérogatives, qui pourrait être mû par des considérations sélectives, rejetées dans le fond et dans la forme", précise le communiqué de la présidence publié à l'issue de la réunion. Bien que cette réunion ait eu pour but d'entamer la deuxième phase du plan de déconfinement en Algérie, le président de la République reste prudent et ne prend aucun risque, laissant au Comité scientifique "le sens de la responsabilité, qui luipermet de dire si on ouvre tout, on ferme tout, on ferme partiellement ou on ouvre partiellement", affirme-t-il dans son communiqué.
En effet, d'après l'institution des Nations-unies, le Continent africain comptabilise plus de 200.000 cas, dont 5.600 décès. "Il a fallu quatre-vingt-dix huit jours pour atteindre 100.000 cas, et seulement dix-neuf jours, pour passer à 200.000 cas", indique l'OMS dans son communiqué. Le Dr. Moeti précise, que cinq pays seulement englobent plus de 70% des décès liés au coronavirus : l'Egypte, l'Afrique du Sud, le Soudan, le Nigéria et l'Algérie. "Je crains que nous devrions probablement vivre avec une augmentation régulière dans la région", ajoute la directrice régionale de l'Organisation pour l'Afrique. L'OMS conseille alors aux dirigeants de ces pays, de bien contrôler l'assouplissement actuel des restrictions, et d'associer ce processus à la mise en place de capacités et mécanismes de test à grande échelle. Et à leurs autorités sanitaires, de continuer à assurer la continuité des services de soins de santé essentiels, tout en reprenant l'ensemble des services de santé de routine.
Ce n'est que lors de la réunion du Comit scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus, ce samedi 13 juin, présidée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, en présence du Premier ministre Abdelaziz Djerad, que le gouvernement algérien décide d'exprimer son mécontentement ainsi que son opposition face au rapport de l'OMS, en accusant explicitement Matshidiso Moeti d'avoir "manipulé" les chiffres de la pandémie en Algérie. Le Comité scientifique a "démenti en bloc les conclusions de la Directrice régionale," et a qualifié sa position de "dépassement de ses prérogatives, qui pourrait être mû par des considérations sélectives, rejetées dans le fond et dans la forme", précise le communiqué de la présidence publié à l'issue de la réunion. Bien que cette réunion ait eu pour but d'entamer la deuxième phase du plan de déconfinement en Algérie, le président de la République reste prudent et ne prend aucun risque, laissant au Comité scientifique "le sens de la responsabilité, qui luipermet de dire si on ouvre tout, on ferme tout, on ferme partiellement ou on ouvre partiellement", affirme-t-il dans son communiqué.


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