Algérie

Peut-être la fin du monopole de l'Etat sur les entreprises !


Peut-être la fin du monopole de l'Etat sur les entreprises !
Les planificateurs de l'économie nationale doivent se rendre compte que le monde se dirige en toute vitesse vers une société de plein emploi. La nouvelle économie c'est la création de richesses et d'emplois, c'est-à-dire la société, aussi la société de l'information et de l'informatique. Une réalité économique. Ce n'est plus une abstraction. Elle rend complètement plus désuète l'idée même d'une économie nationale fondée sur les vieilles industries.Tel que définit par nombre d'experts, le commerce entre pays n'a plus de sens. Le héros aujourd'hui c'est l'entrepreneur, le créateur d'entreprises, celui qui trouve un marché et le conquiert. Et, dans ce contexte, le gouvernement, quel qu'il soit, n'a qu'une chose à faire, supprimer les obstacles qui se dressent devant les leaders de la nouvelle économie nationale. Mais plus particulièrement en cette période de grands bouleversements il faut s'accrocher pour le besoin à la diversification de l'économie nationale ainsi qu'une évolution extraordinaire des esprits à l'intérieur des entreprises. Les entreprises qui naîtront et qui peuvent réussir à bouleverser les choses doivent être d'un type nouveau afin de considérer la progression, l'enrichissement, le bien-être de l'individu comme une condition nécessaire à la réussite de l'entreprise.L'expérience à travers le monde économique montre que les chefs d'entreprises se lancent de plus en plus dans des joint-ventures entre entreprises. Si les planificateurs algériens ne se rendent pas compte que l'entreprise algérienne doit faire de même, si le gouvernement ne se décide pas à la débarrasser de tous les obstacles qui l'empêchent, l'économie nationale deviendrait rapidement une puissance de troisième ordre.Dans ce cadre, peut-être un nouvel espoir pour la promotion de l'économie. Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a évoqué jeudi sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale la nouvelle politique économique et industrielle du pays et qui est sur le point d'entrer dans une nouvelle phase opérationnelle visant à marquer la fin du 'tutorat" de l'Etat. A l'occasion, le ministre de l'Industrie et des Mines a rappelé que l'Algérie importe, annuellement, pour quelque 30 milliards de dollars de produits manufacturés et autres produits mécaniques et stratégiques. Pour mettre un terme à cette dépendance, il a annoncé que les 12 groupements industriels publics qui viennent d'être installés, devraient contribuer à réduire progressivement et substantiellement, d'ici 2019, la dépendance économique vis-à-vis des marchés étrangers et de pouvoir atteindre un taux de croissance de 7 % à l'horizon 2019. Il a également indiqué que 23 parcs industriels gérés par ces groupements vont entrer en activité d'ici la fin de l'année 2015 et que des dizaines d'autres suivront dans les années à venir.


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