peu de gens auraient parié sur un tel scénario

Ghrib est depuis 72h le nouveau patron du MCA. Il remplace Zoubir Bachi «sur injonction d'en haut». Omar Ghrib a sa petite histoire qui lui colle a la peau et elle n'est étrangère pour personne, encore moins pour ce club algérois qu'il a eu à gérer par le passé, sa dernière sortie médiatique remonte au 8 mai 2013 où il fut frappé d'une interdiction à vie d'exercer toute activité en relation avec le football.Une proposition d'élargir cette sanction à une radiation du mouvement sportif national allait même être proposée. Cette décision fut prise par la FAF à la suite de son comportement anti sportif portant atteinte aux valeurs sportives, aux procédures protocolaires et à l'image du club, manifesté lors de la cérémonie de remise des médailles à l'occasion de la finale de la Coupe d'Algérie qui avait opposé le 1er mai 2013, au stade du 5-Juillet, son équipe à celle de l'USMA, laquelle équipe avait ainsi pris le meilleur en arrachant sa 8e Coupe d'Algérie sur le score de 1-0. Piqué par cette élimination, Ghrib décida en compagnie de ses joueurs et son staff technique de boycotter la cérémonie de la remise des médailles, malgré la présence des hautes autorités politiques et militaires dont le Premier ministre de l'époque Abdelmalek Sellal, ainsi que le chef d'état major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah. «Mais contre toute attente, en février 2016, la sanction a été miraculeusement levée par la Fédération algérienne de football sous la houlette de Mohamed Raouraoua, et ce, suite à l'intervention de l'ex-directeur de campagne d'Abdelaziz Bouteflika, qui n'était autre que le premier ministre, Abdelmalek Sellal», confirmée lors de son AGO tenue le 15 ou 16 février 2016. Nos confrères font également référence «à la fameuse banderole incitant l'ex-président de la République Bouteflika au 4e mandat, qui a été exposée au stade du 5-Juillet au milieu de pas moins de 70 000 spectateurs, Omar Ghrib a pu convaincre les hautes autorités de le remettre sur le terrain en guise à ses man?uvres appropriées à leurs gains politiques». Sûr de lui et de son retour aux affaires, il s'engagea dans une série de déclarations. «Ils sont incompétents, je vais leur louer un bus et les renvoyer chacun à son patelin», dira-il avec un air moqueur. Omar Ghrib ne s'arrêtera pas là. Haut et fort, il déclare la guerre à ceux qu'il a surnommé les imposteurs qui sucent le club et font des affaires dans et sur son dos et le dos de Sonatrach. Ils ne défendent pas les intérêts du club. Le Mouloudia est victime de hogra. On n'a pas de stade et les arbitres nous lèsent à chaque fois. Il n'y a personne pour défendre notre club. Le Mouloudia est comme une femme sans son époux». Aujourd'hui, le revoilà sur le terrain. Lors de sa conférence de presse il s'engage à faire du MCA l'un des plus grands clubs d'Algérie. La question est de savoir qui seront les prochains architectes, puisque les membres du bureau engagés avec Zenir et Bachi ont préféré quitter le club. H. H.