Algérie

Pétrole. Les cours en légère hausse


A 14h20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril grappillait 16 cents par rapport à  mardi sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) à  106,71 dollars. Les cours ont ouvert en léger recul, avant de se stabiliser et de repartir en légère hausse, interrompant un mouvement de correction de deux séances après avoir atteint des sommets depuis mai 2011 vendredi dernier. «Les chiffres de la croissance américaine pour le quatrième trimestre ont été révisés à  la hausse, signe que l'économie américaine est plus forte et qu'il existe des attentes d'une demande plus forte», a estimé James Williams de WTRG Economics. La croissance économique des Etats-Unis a été révisée en hausse pour le quatrième trimestre, à  3,0% en rythme annuel au lieu d'une première estimation de 2,8%, selon des chiffres publiés hier par le gouvernement. «Le ton est plus positif aujourd'hui dans le monde, ce qui ramène le brut à  l'équilibre», a souligné Matt Smith de Summit Energy (Schneider Electric), rappelant que l'action de la Banque centrale européenne (BCE) «démontre une certaine confiance dans le système financier». La BCE a annoncé avoir alloué 529,53 milliards d'euros de prêts à  800 banques de la zone euro, un afflux de liquidités susceptible de doper les investissements dans les actifs plus risqués, comme les matières premières. Mais au fond, pour James Williams comme pour beaucoup d'autres, «la véritable force de soutien des prix du brut est l'Iran qui inquiète». «Est-ce qu'Israël va attaquer l'Iran '», s'est-il ainsi demandé. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti mardi que l'Iran serait en mesure de faire augmenter les prix du pétrole et «d'étouffer l'économie mondiale» s'il devenait une puissance nucléaire militaire. De son côté, Téhéran menace d'interrompre immédiatement ses livraisons d'or noir à  l'Europe, bien avant la mise en place, en juillet, de l'embargo de l'UE, contribuant à  exacerber les inquiétudes sur l'offre mondiale de brut. Aux Etats-Unis, le gouvernement américain a averti que les nouvelles sanctions américaines contre les banques qui font affaire avec la Banque centrale d'Iran pour acheter du pétrole entreraient en vigueur au plus tôt à  la fin du mois de juin. Le marché sera également attentif, mercredi, au rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie, traditionnel baromètre de la demande américaine.
 
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