Algérie

Pétrole : Des experts envisagent un baril à 100 dollars au premier trimestre


Les prix du pétrole sont restés indécis vendredi en fin d’échanges européens, l’annonce d’une baisse du chômage aux Etats-Unis n’ayant pas permis aux investisseurs de se décider sur les conséquences à attendre pour le prix du pétrole, a rapporté l’AFP. Vers 17h GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en février s’échangeait à 94,00 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 54 cents par rapport à la clôture de la veille. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février prenait à l’inverse 27 cents à 88,65 dollars. Cette divergence entre les deux contrats de référence était qualifiée par les analystes de Commerzbank d’«anomalie temporaire», les cours étant marqués ces dernières séances par un regain de volatilité, dans des échanges encore réduits après les fêtes de Noël et du Nouvel An. Une série de facteurs contradictoires pouvaient expliquer l’indécision du marché, à commencer par le rapport mensuel sur l’emploi américain qui a fait ressortir une baisse nettement plus forte que prévu du taux de chômage en décembre, à 9,4%, mais des créations d’emplois décevantes. Ce rapport a par ailleurs alimenté le renchérissement du dollar, qui pèse sur les achats de matières premières libellées dans la monnaie américaine. Autre facteur négatif, la fin de la dernière vague de froid ayant sévi en Europe comme aux Etats-Unis plaide en faveur d’une détente des cours, de même que les incertitudes autour de la crise de la dette dans la zone euro.
 
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