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Pétrole



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La hausse des cours du pétrole, observée jeudi et hier vendredi, se poursuivra-t-elle ou le rebond ne sera-t-il qu'éphémère 'Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Les prix du pétrole se sont en effet affichés en hausse depuis jeudi sur les marchés. Le baril de light sweet crude (WTI) clèturait à New York, avec un gain de 3,96 dollars, à 42,56 dollars le baril.A Londres, le baril de Brent avait pris 4,42 dollars en clèturant à 47,56 dollars. Hier vendredi, les prix du pétrole s'affichaient également en hausse, les cours du baril de WTI prenant 52 cents, à 43,08 dollars, tandis que le baril de Brent s'appréciait de 23 cents à 47,79 dollars.Après avoir chuté à moins de 40 dollars, la semaine écoulée, les cours de l'or noir enregistraient ainsi un rebond sensible, de l'ordre de 10,25%, durant les dernières heures et une remontée inédite à New York depuis la fin 2009.Une appréciation qu'explique l'amélioration de la situation économique aux Etats-Unis du second trimestre, avec un produit intérieur brut (PIB) en très nette progression à 3,7% contre une croissance précédente de 2,3%, un boom de la croissance et une dynamique d'investissement avérée.Cela étant, cette progression des cours se poursuivra-t-elle ou ne relève-t-elle que de l'éphémère ' Le questionnement reste légitime dans la mesure où les fondamentaux du marché pétrolier n'ont pas changé, tant l'offre reste excessive et que la demande dont la faiblesse persiste. Certes, la hausse pourrait être considérée comme un rééquilibrage des cours, la perception des investisseurs s'améliorant, semblant plus rassurée concernant la situation économique aux Etats-Unis mais aussi en Chine. Or, la poursuite de cette tendance haussière, la possibilité que le cours du baril remonte non pas à son niveau printanier (autour des 60 dollars) mais renoue avec sa progression observée naguère, à hauteur des 70 dollars ou plus, même si l'hypothèse de 100 dollars redevient impossible, est liée à une condition essentielle.Celle que le rapport offre-demande se modifie, ce qui implique un changement d'attitude des puissances productrices, notamment l'Arabie Saoudite, la Russie et les Etats-Unis. Ainsi, une entente tacite ou non entre la Russie et des pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), voire même avec l'Arabie Saoudite, pour la réduction de la production, permettrait de conforter le rebond des prix.Un rebond continu qui dépend toutefois, outre une réactivité plus importante de l'Opep, de la reprise effective de la croissance économique en Europe et la fin de la léthargie chinoise.Et une remontée que ne contrecarrerait pas fortement la poursuite du boom de la production américaine d'hydrocarbures de schiste ainsi que les mesures escomptées au niveau mondial en matière de réduction des gaz à effet de serre, la maîtrise des changements climatiques et la réorientation des politiques environnementales.




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