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Les cours du pétrole continuent de baisser, tout comme la plupart des matières premières du secteur de l'énergie.Le baril de Brent de la mer du Nord, pétrole de référence pour le Sahara Blend algérien, valait 48,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, lors de l'une des séances d'hier, en baisse de 28 cents par rapport à la clôture de lundi.Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en septembre perdait 22 cents à 41,65 dollars.Les cours du WTI ont atteint vendredi dernier leur plus bas niveau depuis début mars 2009 à 41,35 dollars le baril, tandis que le Brent avait glissé à un nouveau plus bas depuis la fin janvier en début de semaine dernière à 48,24 dollars le baril. Les prix du pétrole ont ainsi perdu plus de la moitié de leur valeur depuis leur pic de juin 2014.Cette chute est expliquée toujours par les «inquiétudes sur la demande faiblissante de la Chine et l'abondance de l'offre, en particulier américaine».La production continue à être très élevée, que ce soit au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui dépasse largement son plafond théorique de 30 millions de barils par jour, comme aux Etats-Unis, qui produisent du pétrole de schiste.Les analystes expliquent aussi qu'un dollar plus ferme, après l'annonce d'un produit intérieur brut (PIB) plus faible que prévu au Japon, pourrait aussi contribuer au ton négatif des échanges, car tout renforcement du billet vert, monnaie d'échange du brut, pénalise les acheteurs munis d'autres devises.Le recul du PIB japonais a aussi pour effet de relancer les craintes pour la croissance mondiale, et donc pour les perspectives de la demande en pétrole, au moment où «aux Etats-Unis on entre dans la demi-saison et il y a la perception que la demande va rester faible une fois finis l'été et les déplacements automobiles de loisirs». L'EXcédent devrait perdurerL'offre excédentaire mondiale, évaluée à 2 millions de barils/ jour, devrait perdurer avec le retour annoncé de l'Iran sur le marché. Le 12 août dernier, la Suisse annonçait une reprise des achats de pétrole iranien.De son côté, Téhéran affirme pouvoir augmenter immédiatement sa production de 500 000 barils/ jour. Ce qui devrait encore déprimer les cours. La Banque mondiale a estimé récemment qu'une levée des sanctions contre l'Iran fera baisser le prix du brut de 10 dollars. Sur le long terme, les prix du pétrole ne peuvent que remonter, affirment pourtant les spécialistes.A l'horizon 2030, la demande mondiale de pétrole devrait passer de 92 à 110 millions de barils/jour. «Les Chinois et les Indiens vont continuer à s'équiper en automobiles'pour y répondre, il faudrait découvrir deux Arabies Saoudites», affirme l'analyste Mourad Preure. Le pétrole de demain sera plus technologique et donc plus cher à produire. Mais selon la Danske Bank, l'or noir ne devrait par amorcer de vrai rebond avant la fin 2016. Un contre-choc pétrolier qui semble faire plus perdants que de gagnants.




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