Les prix du pétrole ont ouvert en baisse vendredi à New York, des propos du nouveau souverain d'Arabie saoudite annonçant une continuité dans la politique pétrolière de ce gros producteur d'or noir apaisant les craintes suscitées par le décès du roi Abdallah.Vers 14H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars cédait 59 cents à 45,7 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).Dès l'annonce de la disparition jeudi soir du dirigeant saoudien, à la tête du premier exportateur de brut au monde et du principal producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), les prix du pétrole s'étaient affichés en franche hausse, en cours d'échanges électroniques."Le marché tentait de se positionner face à un éventuel changement de cap" de ce membre très influent du cartel, a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Advisors. Mais "il est devenu clair ce matin qu'il n'y aurait pas de changements dans la politique énergétique de l'Arabie saoudite et que la situation de surabondance dans lequel se trouve le marché n'allait pas être modifiée", a-t-il poursuivi.Dans son premier discours retransmis à la télévision nationale, le nouveau roi saoudien Salmane, demi-frère d'Abdallah âgé de 79 ans, s'est engagé à continuer sur le chemin de ces prédécesseurs. Il a plaidé pour la continuité dans la politique du royaume pétrolier et l'unité au sein du monde musulman."Nous resterons, avec la force de Dieu, sur le chemin droit que cet Etat a suivi depuis sa création par le roi Abdel Aziz Ben Saoud et par ses fils après lui", a-t-il déclaré."Le roi Abdallah était malade depuis quelques temps, donc le marché sait bien que les dernières positions de l'Arabie saoudite ne sont pas seulement liées à sa volonté mais à celle de l'élite dirigeante du pays", a ajouté M. Lipow.La décision de l'Opep de maintenir inchangé en novembre son plafond de production, les pays du Golfe se tenant prêts à réduire leurs profits pour conserver leurs parts de marché, avait accéléré la chute des cours. Les prix ont plongé au total de 60% depuis le mois de juin.Le marché américain restait par ailleurs plombé par l'annonce jeudi d'un bond d'une ampleur inédite depuis 2001, de plus de 10 millions de barils, des réserves de brut aux Etats-Unis la semaine dernière, qui accentuait les craintes liées au surcroît d'offre sur le marché.
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Posté Le : 23/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com