Algérie

Pétrole



Pétrole
Le gouvernement du Québec voudrait diminuer la dépendance de la province canadienne au pétrole algérien, qui représente près de 40 % de ses importations en brut. Il se tournerait, dans le futur, davantage vers la province d'Alberta et les Etats-Unis.Sans donner d'échéancier précis, Pierre Arcand, ministre québécois des Ressources naturelles, qui répondait à un député de l'opposition, a affirmé que «la sécurité énergétique est de plus en plus importante et le Québec tentera de s'approvisionner davantage chez ses voisins d'Amérique du Nord en pétrole, que ce soit d'autres provinces ou des Etats américains». Le ministre faisait le lien avec l'instabilité actuelle au Moyen-Orient due à l'émergence de l'organisation appelée Etat islamique. «Quand on voit ce qui se passe avec toute la question de l'Etat islamique, il est clair qu'on a avantage à regarder nos approvisionnements énergétiques de notre côté, du côté nord-américain (...) et de dépendre le moins possible des approvisionnements qui viennent de l'extérieur», a-t-il dit pendant l'interpellation, ajoute l'agence de presse canadienne.Cette option était en préparation bien avant l'apparition de Daech, puisque plusieurs études sont menées pour établir une nouvelle politique énergétique de la province. Selon la même source, en 2012, en plus du pétrole algérien, environ un tiers des importations «provenait d'autres pays dont certains du Moyen-Orient et seulement 8 pour cent du pétrole importé ici venait du reste du Canada». L'ancienne Première ministre du Québec, Pauline Marois, avait affirmé à El Watan en avril dernier que le «Québec veut diminuer progressivement sa dépendance au pétrole, mais cela ne vise pas plus particulièrement le pétrole produit en Algérie que celui de tout autre pays». Pour l'Algérie, les exportations d'hydrocarbure vers le Canada, dont le Québec, s'élevaient en 2013 à plus de 3,3 milliards de dollars canadiens.




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