Pétrole

Les prix du pétrole faisaient du surplace, hier, en cours d'échanges européens, pris entre des indicateurs économiques décevants en Chine et aux Etats-Unis, mais soutenus par la demande de produits distillés pour le chauffage alors que l'hiver est particulièrement froid.Le baril de brent de mer du Nord pour livraison en mars valait 105,64 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 40 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance grappillait 10 cents à 96,53 dollars. «Le brent oscille autour des 106 dollars le baril alors que l'hiver froid dope la consommation de fuel de chauffage en Europe et aux Etats-Unis, contrebalançant les faibles données économiques en provenance des Etats-Unis et de la Chine», expliquent les analystes.Les cours du brut avaient nettement chuté lundi, plombés par de mauvais indicateurs manufacturiers aux Etats-Unis et en Chine jugés inquiétants pour la demande de brut chez les deux premiers consommateurs de brut de la planète.Aux Etats-Unis, où est consommé un cinquième de la production mondiale de pétrole, l'activité des industries manufacturières a nettement ralenti son expansion en janvier, chutant de 5,2% par rapport à décembre à 51,3%. La Chine a de son côté confirmé, ce week-end, le ralentissement de sa production manufacturière en janvier à son plus bas niveau en six mois, un signe également de mauvais augure pour la demande chez le premier importateur mondial de brut. Le département américain à l'Energie doit donner, aujourd'hui, le niveau des stocks pétroliers dans le pays pour la semaine terminée le 31 janvier.