Algérie

Petkovic satisafit de la réaction des joueurs


Vladimir Petkovic était pleinement satisfait, à la fin du match Ouganda-Algérie. Il venait de décrocher son premier succès en match officiel avec les Verts. Grâce à son coaching et son discours motivant à la mi-temps, le coach national a trouvé les mots pour secouer ses joueurs qui ont eu, finalement, une bonne réaction en seconde période, considérée comme celle des entraîneurs. « Pendant le repos, on a parlé avec les joueurs et on s'est donné la parole qu'après la sortie des vestiaires que la deuxième mi-temps doit être meilleure. L'essentiel c'était d'oublier ce qui s'est passé en première période. C'est chose faite puisqu'on a renversé une situation qui semblait délicate. Notre qualité a fait la différence. Je félicite les joueurs pour ce qu'ils ont fait, en seconde mi-temps, parce qu'ils ont montré qu'ils avaient les moyens, notamment pour leur pouvoir de réaction. En football, on doit apprendre de chaque match, et aujourd'hui on a appris aussi. La concentration doit rester au maximum. Il faut avouer que le match perdu contre la Guinée on aurait dû le gagner, mais c'est une leçon qui nous a servi », a-t-il indiqué. A propos du match d'une manière générale, le coach national a tenu à expliquer les ratages et la réaction de ses joueurs. « A chaque fois qu'on fait une faute on le paye cash. Il ne faut pas douter du plan tracé, mais aujourd'hui on a vérifié qu'à chaque fois on fait une erreur, on paye la cash. J'ai parlé aux joueurs, leur disant que c'est important de gagner car en 2024 il n'y aura plus de matches de Coupe du monde », avant d'ajouter : « Les cinq changements, c'était pour ramener de la fraîcheur. Quant aux changements de l'équipe-type, « on a cherché la fraîcheur, il fallait le faire. On n'a pas joué avec 11 ou 16 mais avec 24 joueurs. On a eu plus de réussite par rapport à ce qu'on voulait faire. Il faut s'adapter, tout en donnant un plus quand ça ne marche pas et de rester humble et calme. Le mental, on y travaille souvent.

Des fois, ça marche, des fois non. Si on regarde la première période du premier match et celle d'aujourd'hui, on aurait dit qu'on n'a jamais joué ensemble, mais les deuxièmes périodes étaient différentes. Contre la Guinée on a joué mais on n'a pas marqué, mais aujourd'hui ça a bien bougé, on a été plus actifs », a-t-il conclu.