Petits arrangements avec le contexte !

Celle ou celui qui n'aime pas le couscous n'a qu'à...... quitter le pays à bord d'une voiture de moins de 3 ans qui roule au PCR !
Bon, je l'admets ! Ce n'est pas une particularité dézédienne. Ça se pratique largement ailleurs. Mais on y vient ! On y vient sûrement, et même au triple galop. Un responsable, la dernière en date, la ministre de la Culture, prononce une phrase, une sentence, et ensuite, un fois que sa phrase ou son segment de phrase est repris un peu partout, fait le buzz, il se défend en jurant que ce qu'il a dit a été sorti de son contexte. C'est-à-dire que t'as des millions de gens qui lisent ou entendent le responsable en question dire ce qu'il a dit, il y a la trace écrite et numérique de cette déclaration, et ce responsable balance à la figure de ces millions d'autres gens : vous avez sorti ma déclaration de son contexte ! Ce qui m'amène légitimement à m'interroger sur le sort de ce pôv' contexte. Tout de même les misères qu'on lui fait subir à ce contexte. Chez nous, le contexte souffre le martyre, endure les pires sévices, les plus ignobles des tortures ! On le triture, on le déforme, on le sort sans lui demander son avis, on l'habille et le grime sans nous préoccuper de savoir s'il va apprécier son déguisement. Les millions de personnes dotées d'oreilles et de cervelle ont beau dire « mais c'est exactement ce que nous avons tous entendu ! C'est à la lettre ce que vous avez déclaré ». Rien n'y fait ! On leur brandit sous le nez le contexte. Comment pourrait-on appeler cela ' Le « contexte mutant » peut-être. Oui, sûrement ! Ça ne peut être que ça ! En Dézédie, le contexte, à l'insu-de-son-plein-gré-consentant... mute ! Il mute comme un vilain virus ! Alors, question somme toute logique : doit-on, pour l'année prochaine et pour la paix sociale, commander urgemment des vaccins contre le CONTEXTE-21 ' J'ai peur de la réponse. Mais encore plus peur que ma question, ma cht'tite question, ma petite question innocente soit sortie de son... contexte. Tellement peur que j'en fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.