Algérie

Pétition internationale pour saisir la CPI Syrie, Onze enfants morts dans les violences



Onze enfants ont péri lundi dans les violences en Syrie, au moment où une cinquantaine de pays devaient réclamer au Conseil de sécurité de l'Onu de saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis lors des 22 mois de conflit dans ce pays.
Onze enfants ont péri lundi dans les violences en Syrie, au moment où une cinquantaine de pays devaient réclamer au Conseil de sécurité de l'Onu de saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis lors des 22 mois de conflit dans ce pays.
Mais le président Bachar al-Assad, contesté depuis près de deux ans par une révolte devenue guerre civile, n'envisage aucune transition qui ne serait pas entièrement contrôlée par son régime, Moscou, son grand allié, estimant "impossible" de l'évincer du pouvoir.
Alors que le conflit est entré hier dans son 23 mois avec plus de 60.000 morts selon l'Onu, les médias officiels syriens ont mené une nouvelle charge contre l'émissaire international Lakhdar Brahimi, un "touriste âgé" qui devrait, selon eux, laisser les Syriens "tranquilles" s'il n'a pas de solution à proposer.
Les autorités ont lancé une campagne de dénigrement à l'encontre du diplomate algérien âgé de 79 ans, après ses critiques contre le plan de sortie de crise proposé le 6 janvier par M. Assad qui a rejeté tout départ du pouvoir.
Déterminées à écraser la rébellion, qualifiée de "terroriste" par le régime, les troupes du régime menaient lundi de nouvelles opérations meurtrières, notamment près de Damas, où se concentrent, désormais, raids et combats.
Huit enfants, âgés de neuf mois à 14 ans, et cinq femmes ont été fauchés par des bombes de l'aviation à Mouadamiyat al-Cham, une localité au sud-ouest de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins dans le pays.
Les médias officiels ont accusé les rebelles d'avoir tiré des roquettes sur les habitations à Mouadamiyat al-Cham.
Deux autres enfants d'une même famille, âgés de 6 et 7 ans, ont été tués par un bombardement de l'armée sur une localité proche de Damas et un autre enfant a trouvé la mort à Alep (Nord), selon l'OSDH.
L'OSDH a recensé plus de 3.500 enfants tués depuis le début, le 15 mars 2011, d'une contestation populaire qui s'est ensuite militarisée face à la répression menée par le régime. Dimanche, 16 enfants ont péri, selon l'ONG.
Face à l'escalade continue, la Suisse doit envoyer lundi au Conseil de sécurité une pétition signée par 52 pays, dont des Etats européens, réclamant la saisie de la CPI. La Syrie n'ayant pas adhéré à la création de la CPI, il faut une intervention du Conseil de sécurité pour que la cour soit saisie.
Après avoir accusé l'armée de l'air d'utiliser des bombes à sous-munitions, Human Right Watch a affirmé que les troupes au sol utilisaient, désormais, également ces armes bannies par une Convention internationale que Damas n'a pas ratifiée.
Mais un danger supplémentaire guette les femmes dans la guerre civile : le viol, désormais principale raison de leur exil, selon l'organisation International Rescue Committee.
"Beaucoup de femmes et de filles ont raconté avoir été attaquées en public ou chez elles, en général par des hommes armés. Ces viols, parfois collectifs, se déroulent souvent sous les yeux de membres de la famille", rapporte l'ONG.
Mais le président Bachar al-Assad, contesté depuis près de deux ans par une révolte devenue guerre civile, n'envisage aucune transition qui ne serait pas entièrement contrôlée par son régime, Moscou, son grand allié, estimant "impossible" de l'évincer du pouvoir.
Alors que le conflit est entré hier dans son 23 mois avec plus de 60.000 morts selon l'Onu, les médias officiels syriens ont mené une nouvelle charge contre l'émissaire international Lakhdar Brahimi, un "touriste âgé" qui devrait, selon eux, laisser les Syriens "tranquilles" s'il n'a pas de solution à proposer.
Les autorités ont lancé une campagne de dénigrement à l'encontre du diplomate algérien âgé de 79 ans, après ses critiques contre le plan de sortie de crise proposé le 6 janvier par M. Assad qui a rejeté tout départ du pouvoir.
Déterminées à écraser la rébellion, qualifiée de "terroriste" par le régime, les troupes du régime menaient lundi de nouvelles opérations meurtrières, notamment près de Damas, où se concentrent, désormais, raids et combats.
Huit enfants, âgés de neuf mois à 14 ans, et cinq femmes ont été fauchés par des bombes de l'aviation à Mouadamiyat al-Cham, une localité au sud-ouest de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins dans le pays.
Les médias officiels ont accusé les rebelles d'avoir tiré des roquettes sur les habitations à Mouadamiyat al-Cham.
Deux autres enfants d'une même famille, âgés de 6 et 7 ans, ont été tués par un bombardement de l'armée sur une localité proche de Damas et un autre enfant a trouvé la mort à Alep (Nord), selon l'OSDH.
L'OSDH a recensé plus de 3.500 enfants tués depuis le début, le 15 mars 2011, d'une contestation populaire qui s'est ensuite militarisée face à la répression menée par le régime. Dimanche, 16 enfants ont péri, selon l'ONG.
Face à l'escalade continue, la Suisse doit envoyer lundi au Conseil de sécurité une pétition signée par 52 pays, dont des Etats européens, réclamant la saisie de la CPI. La Syrie n'ayant pas adhéré à la création de la CPI, il faut une intervention du Conseil de sécurité pour que la cour soit saisie.
Après avoir accusé l'armée de l'air d'utiliser des bombes à sous-munitions, Human Right Watch a affirmé que les troupes au sol utilisaient, désormais, également ces armes bannies par une Convention internationale que Damas n'a pas ratifiée.
Mais un danger supplémentaire guette les femmes dans la guerre civile : le viol, désormais principale raison de leur exil, selon l'organisation International Rescue Committee.
"Beaucoup de femmes et de filles ont raconté avoir été attaquées en public ou chez elles, en général par des hommes armés. Ces viols, parfois collectifs, se déroulent souvent sous les yeux de membres de la famille", rapporte l'ONG.


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