Algérie

Petit bobo deviendra grand Diagnostic



Petit bobo deviendra grand                                    Diagnostic
Dans la médecine scolaire et le dépistage précoce de pathologies, quelle que soit leur nature, il y a un grand absent parmi les acteurs logiquement impliqués. Il s'agit des associations de parents d'élèves. Il est vrai que les parents qui sont censés en être les adhérents sont en réalité absents tout au long de l'année scolaire à l'exception de périodes coïncidant, comme par hasard, avec la remise des bulletins de notes trimestriels et notamment quand l'élève n'en a pas de bonnes. Dans le meilleur des cas, les autres, c'est-à-dire ceux dont les enfants ont une scolarité normale, condescendent à assister à la distribution des récompenses à la fin de l'année.En n'étant pas présents sur un volet essentiel, les parents et autres associations ne peuvent que laisser de la marge à une administration retenue, d'une part, essentiellement et tout autant légitimement par d'autres priorités comme la disponibilité du mobilier, le chauffage, le transport, la fourniture de repas (cantine) et, d'autre part, de solennelles promesses prises dans le cadre des engagements officiels des représentants des pouvoirs publics au cours de chaque rentrée scolaire' sans plus. Les fameuses UDS restant dépourvues du minimum de matériels, équipements, accessoires et dans bien des cas notamment dans les petites communes du personnel ad hoc. Et assez souvent l'affectation d'un personnel dont la seule activité consistera à, derrière des fenêtres, contempler l'horizon.Ce qui n'est pas forcément le cas des grandes communes et plus particulièrement de celle du chef-lieu de wilaya dont l'unité fonctionne merveilleusement au rythme du statut de l'établissement scolaire programmé pour la visite médicale du même nom. Effectivement, une certaine forme de ségrégation entre établissements huppés et d'autres d'envergure ou de notoriété modeste, c'est-à-dire la majorité est incontestable. Un peu comme dans les résultats du baccalauréat dans les lycées où sont présents en force les élèves dont les parents sont élus, cadres locaux de l'administration, collègues des enseignants, etc. En tout état de cause, si la volonté, pour exercer leur activité et surtout contribuer à prévenir et dans certains cas à contrarier à temps l'évolution de pathologies souvent graves chez les enfants et ce faisant d'épargner à l'Etat un surcroît de charges, existe chez les dynamiques équipes affectées à ces unités scolaires, elle est immédiatement refroidie par la passivité et la démission de la tutelle dont les responsables n'arrêteront pas de se contenter de dresser des rapports et bilans aux antipodes de la réalité.
A. L.


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