Perturbations et heures de distribution incommodantes

Une perturbation de la distribution de l'eau potable touche, ces derniers jours, une bonne partie de la ville de Annaba, notamment le côté nord, allant de Zaâfrania aux constructions érigées sur la corniche, en passant par les quartiers d'El M'haffer, la Colline rose, Valmascort et toute la zone de l'oued Kouba. Ce qui représente, au bas mot, une population de quelque 150 mille âmes.Dans un communiqué, l'unité de Annaba de l'Algérienne des Eaux attribue cette perturbation «aux travaux de réfection de la station de pompage située à Zaâfrania».
Ces travaux sont prévus pour une durée minimum de 6 jours. L'autre problème qui se pose et qui est soulevé par les citoyens concerne l'horaire choisi par les responsables de l'ADE.
En effet, l'heure choisie pour l'ouverture des vannes est incommodante. Le précieux liquide arrive aux robinets 1 jour sur deux, vers 2, 3 heures du matin. «On est revenu à la triste période des années 1980 et la fameuse phrase usitée par les citoyens «Jaa el ma, nodh taâmer». Pourtant, des sommes importantes ont été consacrées, ces deux dernières années, sans toutefois atteindre l'objectif tracé pour l'amélioration de l'alimentation en eau potable. Il était question même d'arriver à distribuer ce liquide vital quotidiennement avec des plages horaires suffisantes, voire en continu. Des promesses faites par les walis qui se sont succédé mais qui tardent à voir le jour. Nos multiples tentatives pour connaître l'avis de l'ADE Annaba ont été vaines. Certes, l'unité fait face au recouvrement de dettes (factures impayées) auprès de ses abonnés qui dépassent, selon des sources de cette unité, les 230 milliards de centimes. Elles ont été cumulées par les foyers, organismes publics et entreprises industrielles, durant plusieurs années.
Les Annabis sont appelés à prendre leur mal en patience.
A. Bouacha