Les problèmes de
transport entre Oran et Arzew battent leur plein. Un constat désolant qui doit
inciter les responsables à prendre des mesures pour remédier à cette crise qui
secoue le transport des voyageurs, où il est quasiment impossible de trouver un
bus assurant cette desserte à la gare routière des Castors, selon de nombreux
usagers.
En effet, entre 16 heures et 17h 30, des
milliers d'usagers, fonctionnaires et étudiants entre autres, vivent le
calvaire pour pouvoir prendre un bus à destination d'Arzew. La cause du
problème réside dans le fait que ces bus qui desservent cette liaison sont
appelés également à assurer le transport du personnel de la zone industrielle
et abandonnent leur ligne le temps de répondre à cette demande. C'est ainsi que
des centaines de personnes se retrouvent livrées à elles-mêmes dans une station
où les commodités les plus élémentaires font défaut.
Au moment où certains font preuve de patience
et préfèrent attendre encore quelques heures, sans oublier bien sûr les
désagréments qu'engendrent les bousculades, d'autres recourent aux taxis
clandestins.
Ce problème a été posé à maintes reprises,
mais rien n'a été fait pour venir en aide aux usagers, a indiqué hier un enseignant
qui attendait un hypothétique bus desservant Arzew. En outre, les usagers
craignent le pire une fois la station de bus transférée à El-Barki. Face à
cette crise qui reste spécifique pour cette destination, le renforcement de la
desserte s'impose d'office, explique un autre usager. «Les services de la
direction des transports doivent trouver une solution pour assurer une
répartition équitable dans le plan de charge de ces transporteurs, de sorte à
ne pas avantager le personnel de la zone au détriment de ceux qui travaillent à
Oran», lance un autre usager.
A l'approche de l'hiver, cette
désorganisation risque d'avoir ses conséquences sur le quotidien des voyageurs.
Même au niveau d'Arzew, le transport vers les grandes cités connaît à son tour
des anomalies en raison de l'importante explosion démographique et au manque de
moyens de transport. Les commodités d'accompagnement, à l'image de la station
de bus desservant Oran, Gdyel et les communes limitrophes, sont presque
inexistantes vu l'état déplorable de la chaussée, la prolifération de
l'informel et surtout l'étroitesse des lieux. Aucun aménagement n'a été
effectué, surtout que le site se trouve à l'entrée de la ville, souligne des
usagers.
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Posté Le : 20/10/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com