Algérie

Perspectives économiques de la Banque mondiale pour l'Algérie : Une croissance attendue de 4% en 2010



Perspectives économiques de la Banque mondiale pour l'Algérie : Une croissance attendue de 4% en 2010
Selon l'édition juin 2010 des Perspectives économiques mondiales que vient de publier la Banque mondiale, l'économie semble en passe de se redresser et de « sortir de la crise financière mondiale et de la récession, malgré les vents contraires qui soufflent sur l'environnement international ». «L'étude relève une hausse des revenus provenant des hydrocarbures et des exportations de marchandises, avec un début d'effet d'entraînement sur la croissance de la production pétrolière et industrielle ».L'effondrement des prix du pétrole au début de la crise financière, conjugué aux restrictions de la production de l'OPEP, ont sensiblement réduit les recettes pétrolières. L'Algérie a enregistré, au même titre que les autres pays pétroliers, une baisse des revenus des exportations de 40% en 2009 mais les exportations «Â devraient rebondir », affirme l'étude de la Banque mondiale avec aussi « des taux de croissance de 4% en 2010 à  4,3% et 4,5% en 2011 et 2012 ».Si pour la Banque mondiale, le quasi-effondrement des revenus «Â a porté un grave préjudice à  la croissance économique des pays qui dépendent fortement des revenus du pétrole tant pour financer des projets de logements et d'infrastructures à  long terme », elle ne  cite pas pour le cas de l'Algérie, «Â les projets qui auraient été annulés ». Tout au contraire, la plupart  sont menés à  terme grâce à  une accumulation de bonnes réserves lorsque les prix du pétrole atteignaient un niveau record. La Banque mondiale consacre cependant un chapitre à  la crise en Europe en raison des liens étroits entre les pays de la région et l'UE. La crise en Grèce et en Espagne en avril dernier a eu, à  travers le plan de stabilisation adopté par l'UE et le Fonds monétaire international, ce qu'on appelle un « affaiblissement  des tendances qui se dessinaient dans la région ». Le   déclin de l'euro a cependant eu «Â des conséquences mitigées » en permettant une « augmentation du pouvoir d'achat » de la plupart des pays pour leurs biens de consommation. Malgré des signes de récession aggravées donc par  une crise financière et économique dans cette zone,  la Banque mondiale parle encore de signes encourageants pour 2010, c'est à  dire que les principaux pays sont en passe de surmonter l'épreuve d'une baisse des revenus des exportations. Les volumes et les valeurs des exportations devraient rebondir, augmentant respectivement de 2% et 13,5% en 2010. Quant aux autres pays, c'est beaucoup plus l'augmentation des envois de fonds des migrants (33,8 milliards de dollars en 2008) de 4% du Pib, le tourisme avec 4,2% du Pib et les investissements directs  qui ont connu «Â une chute de 32 % en 2009 pour s'établir  à  19,2 milliards de dollars ».Pour les auteurs de l'étude, «Â de nombreuses économies continuent d'obtenir des résultats satisfaisants si elles privilégient les stratégies de croissance, favorisent un climat propice aux affaires ou optimisent les dépenses…»


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