perspectives dans le secteur hydraulique

OUED BÈRKECHE
Réalisation d'un barrage
Depuis très longtemps, il était question de proposition de construction d’un barrage d’eau dans la commune d’Oued Bèrkeche, dans la wilaya d’Aïn Témouchent. Son site est situé au confluent des cours d’eau de Météguère et Delliz lesquels se déversent dans oued El-Malah qui a pour embouchure la plage de Terga. La première étude a été lancée en 1981, alors que Aïn Témouchent dépendait de la wilaya de Sidi Bel- Abbès. Depuis l’arrivée de Abdelmalek Sellal à la tête du ministère des Ressources en eau et la création de l’ANBT (Agence nationale des barrages), le dossier a été de nouveau remis sur la table des discutions des autorités du secteur de l’eau, aussi bien au niveau local que national. Aussi, la dernière visite de Sellal, dans la wilaya d’Aïn Témouchent, a été d’une grande utilité pour la région témouchentoise parce que les responsables locaux (wilaya et secteur) ont été réconfortés de la décision prise quant au lancement de l’étude par l’ANBT du barrage de Oued Bèrkeche, « d’une capacité de 13 000 000 de mètres cubes », soit l’équivalent du barrage de Méfrouche, dans la wilaya de Tlemcen, selon monsieur Mourad Hamel, directeur de l’hydraulique qui a répondu à une question d’un confrère, lors d’une rencontre avec la presse et à laquelle notre bureau a pris part, mercredi dernier. L’autorité du secteur de l’eau a, par ailleurs, précisé «que la réalisation de l’ouvrage de retenue d’eau est prévue durant le quinquennat 2010- 2014. Le mieux est que l’usage de l’eau du barrage soit à double fin, la première pour l’alimentation en eau potable et la seconde pour l’irrigation de la plaine de Sahl M’léta et les terres du voisinage. D’ors et déjà, l’Agence nationale de l’irrigation est concernée par le périmètre d’irrigation du Sahl et ne pas attendre jusqu’à ce que le barrage soit achevé. Le mieux indiqué est de l’inscrire au titre du même programme quinquennal ; une opération autour de laquelle autorités locales et responsables du secteur doivent mener une réflexion de lancement d’une étude de faisabilité des installations d’alimentation en eau potable et d’irrigation du périmètre.