Même si aucun étendard amazigh n'était visible lors de la marche de ce 18e vendredi pour ne pas irriter les services de sécurité et leur donner l'occasion d'intervenir et, par ricochet, gâcher cette fête hebdomadaire, les milliers de Témouchentois, hommes et femmes, qui sont descendus dans la rue et qui trouvent du plaisir à manifester n'ont pas épargné Gaïd Salah à travers des slogans bien visibles sur des écriteaux ou scandés, histoire de lui signifier qu'avec ou sans emblème amazigh nous poursuivons notre révolution. "Personne n'est en mesure de nous diviser car nous sommes plus que jamais unis". "Goulou lel Gaïd Salah, Kbaïli, Mzabi, Targui, Chaoui ou Arbi houa Djazaïri" (Dites à Gaïd Salah que les Amazighs sont des Algériens).Les manifestants qui ont demandé le départ du chef d'état-major, de Bensalah et de Bedoui, véritables obstacles de cette crise, rejettent le subterfuge de l'étendard amazigh. "On revendique le départ des B, vous nous sortez l'histoire de l'emblème", vociféraient les milliers de manifestants qui se sont réunis devant le siège de la wilaya avant d'emprunter un long itinéraire qui devait les mener jusqu'à la place symbolique du 9-Décembre-1960. Tout le monde était unanime en ce vendredi 21 juin à Aïn Témouchent après les menaces du premier responsable de l'ANP pour lui répondre carrément. "Au lieu de nous présenter des solutions à la situation à laquelle fait face notre pays, il tente de détourner l'opinion avec cette histoire d'emblème".
M. LARADJ
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Posté Le : 22/06/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : LARADJ M
Source : www.liberte-algerie.com