Algérie

Perpétuité pour les principaux accusés


L'affaire avait suscité un grand émoi dans la ville des Ponts. En médaillon: Laith KaouaLe petit ange a été retrouvé à Tamalous relevant de la daïra de Collo, wilaya de Skikda, il était séquestré dans une maison à la cité Mouloud-Blaska.
Le 15 juin: 2014, L'Expression titrait «l'incroyable destin du bébé Laith Kaoua», après son kidnapping au Chuc à sa naissance et enfin son retour auprès de ses parents. Ce titre a été choisi par la rédaction après que la Gendarmerie nationale a mis la main sur ses ravisseurs suite à d'intenses investigations. Les auteurs de ce crime viennent d'être condamnés par le tribunal criminel de Constantine dans une audience qui a duré toute la journée de jeudi dernier. Le principal accusé Nacer Saïd et deux de ses complices, Mohamed Guidoum et Mounir Belabesse, employés au sein du CHU de Constantine subiront une peine d'emprisonnement à vie pour leur acte, alors que deux sages-femmes, Nawel Sahraoui et Asma Lafarada, seront acquittées, le sixième mis en cause, qui n'est que l'épouse de l'accusé principal qui répond au nom de Zina Boudakhane avait rendu son dernier souffle en prison. Le procureur général avait demandé dans son réquisitoire des peines contre les cinq accusés allant de trois à 20 ans de prison ferme.
Les mis en cause avaient de lourdes accusations sur le dos, association de malfaiteurs, enlèvement d'un mineur, faux et usage de faux, usurpation d'identité et de fonction. L'heureux dénouement de l'affaire du nouveau-né enlevé était survenu après 15 jours d'enquêtes menées aussi bien par les services de la police que par la Gendarmerie nationale. Ce jour-là, Laith Mahfoud Kaoua, venait de renaître une seconde fois. L'annonce de la nouvelle s'était répandue en quelques minutes à travers toute la wilaya, provoquant l'euphorie. Ce fut la fin d'un cauchemar où les pires scénaris ont été imaginés. Des milliers de citoyens s'étaient spontanément rassemblés devant le domicile des parents pour partager ce bonheur tant espéré.
Les mêmes citoyens qui avaient soutenu la famille Kaoua, tout au long de cette pénible épreuve. L'ambiance demeurait alors indescriptible. Pour revenir sur cette affaire, rappelons que le nouveau-né avait été enlevé du CHU de Constantine juste après sa naissance. Les services de sécurité s'étaient engagés fermement pour faire la lumière sur cette affaire, plusieurs soit une trentaine de personnes ont été interrogées, certaines seront placées en garde à vue, alors que d'autres bénéficieront de la liberté provisoire. L'exploitation du renseignement avait permis aux enquêteurs de remonter jusqu'à la source de sorte que cette affaire qui avait ébranlé les Algériens, puisse aboutir enfin.
Le petit ange a été retrouvé à Tamalous relevant de la daïra de Collo, wilaya de Skikda, il était séquestré dans une maison à la cité Mouloud-Blaska.
Ce sont les forces de la Gendarmerie nationale qui finiront par remonter jusqu'à la source, suite à des informations vérifiées. Ils donneront aussitôt l'alerte, pour que le représentant du ministère public délivre aux enquêteurs de la sûreté de wilaya une autorisation pour extension de compétences. L'action combinée entre les deux services permettra effectivement de confirmer la présence du bébé chez une femme de 48 ans répondant aux initiales Z.B. La mise en cause a déclaré dans un premier temps que le bébé était né sous X et qu'il lui a été cédé contre une somme d'argent pour adoption.
Devant l'impossibilité de persister dans le mensonge durant son interrogatoire pour donner des détails et démasquer le nom de la personne qui a touché l'argent, celle-ci reviendra sur ses premières déclarations pour signifier aux enquêteurs que le bébé était le sien et qu'elle avait subi une césarienne. Néanmoins, après sa consultation par un spécialiste, la mise en cause sera confondue car enregistrant son second mensonge. Confrontée à cette vérité, elle avouera finalement et sera démasquée, selon des sources bien informées, lorsque cette mise en cause voulait faire subir au bébé un vaccin, mais sans son carnet de vaccination, chose qui a suscité les doutes du personnel médical qui a alerté les services de la Gendarmerie nationale qui avait aussitôt pris les choses en main. Durant l'enquête et par précaution, pas moins de six personnes du staff médical qui étaient de garde la nuit de l'enlèvement avaient été suspendues. Les ministres de la Justice, de l'Intérieur et des Collectivités locales et de la Santé avaient donné des instructions fermes pour retrouver Laith et suivaient eux-mêmes de très près l'avancement de l'enquête. Le procureur de la République près le tribunal de Ziadia, Lotfi Boudjemaâ, avait précisé lors d'une conférence de presse, que le bébé a été retrouvé en bonne santé. Il avait été identifié par les parents, cependant ces derniers avaient subi un test ADN pour effacer tout soupçon.
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