Lors de la rencontre qui les a réunis, la semaine passée, avec les membres de l'APC d'Aïn El Türck, les commerçants et investisseurs de la corniche oranaise, affiliés à l'ACICO, ont pointé du doigt le PDAU comme étant le principal handicap à l'investissement et, par-delà, à la relance du tourisme à Aïn El Türck.
Etant versés dans leur majorité dans l'hôtellerie, les membres de l'ACICO ont dénoncé les limites du PDAU, tout en réclamant sa révision et son adaptation aux nouvelles conjonctures économiques. Selon eux, pour pallier l'absence d'assiettes foncières destinées à l'investissement, les pouvoirs publics doivent modifier certaines clauses du permis de construire afin d'autoriser l'augmentation du nombre d'étages par édifice hôtelier. «Ceci permettra, d'une part, à l'hôtelier d'amortir son investissement, et de l'autre, à faire baisser les tarifs à la location des chambres», dira un gérant de complexe touristique. Et d'ajouter en substance : «En plus de ceux opérationnels, les investisseurs potentiels existent mais restent bloqués par le PDAU».
Pour leur part, les membres de l'APC ont affirmé leur volonté d''uvrer, dans ce sens-là, à apprêter aussi la ville lors des saisons estivales pour créer les meilleures conditions d'accueil aux estivants. Toutefois, il est demandé aux investisseurs de se conformer aux cahiers des charges afférents à leurs activités.
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Posté Le : 27/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karim Bennacef
Source : www.elwatan.com