Le numéro 29 de l'autoédition intitulée «La Fenêtre du vent», conçue par Denis Martinez, le grand artiste peintre algérien, porte sur un vibrant hommage au regretté grand poète Djamel Amrani illustré par son poème » Ouvertes plaies ».Décédé le 2 mars 2005 à Alger, Djamel Amrani a longtemps animé une émission poétique à la radio Alger chaine 3.C'était un mécène encourageant les jeunes talents. Et ce, en adoptant un profil bas. «Je n'ai jamais voulu parler de moi. C'est égoïste !..», aimait-il répéter. Et pourtant, cet aède, quelques mois avant sa disparition, avait été le récipiendaire d'une récompense internationale saluant sa dimension universelle poétique d'une trentaine d'?uvres (Bivouac des certitudes, Le Dernier crépuscule, L'Eté dans ta peau, Vers l'amont...).
Il chérissait sa patrie, l'Algérie. Pour laquelle il a été un combattant, un résistant, un moudjahid, sans démagogie, un «blessé» de guerre psychologiquement-torturé par l'armée coloniale française- et un enfant prodige de la prosodie et autres allitérations à la consonance balistique, créative et lyrique algérienne. Car, marqué à vie par la barbarie coloniale de l'armée française.
Le 13 juillet 2004, Djamel Amrani s'était vu recevoir la médaille Pablo Neruda, à l'effigie du poète progressiste chilien, le non moins prix Nobel de littérature en 1971. Djamel Amrani est né lé 19 août 1935 à Sour El Ghouzlane. André Breton disait de lui : «Djamel Amrani est immense, il est le plus grand poète de l'Algérie...».
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Posté Le : 07/02/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Smail
Source : www.elwatan.com