Algérie

Période creuse ou refuge'



Le secteur de la justice est en train de vivre sa plus mauvaise période depuis plus d'un semestre entier, car, visiblement, les «robes noires» ont d'autres préoccupations.Et lorsque nous transcrivons «robes noires», entendez par là, tous les partenaires et auxiliaires de la magistrature! Et il y en a, Allah bénisse! Les magistrats, les avocats, les notaires, les huissiers, les greffiers et les clercs, forment cette grande et noble famille. Des arrêts de travail, des grèves, souvent sauvages, des avocats, des greffiers, des huissiers, sont venus assez souvent perturber le travail dans les juridictions, mais la justice est rendue quotidiennement, dans la clarté, même si la majorité des justiciables évoquent de nos jours la justice à deux vitesses, d'une justice étranglée par les coups de piston, par l'interventionnisme, et même on soulève sans vergogne la corruption, quand un papa vous harangue pour vous raconter les conditions dans les- quelles son rejeton s'en est sorti indemne après avoir parlé du dépucelage d' une... mineure! Au ministère de la Justice, Abderrachid Tabi, ne nous a pas informés sur la situation intérieure, qui prévaut, après les réajustements opérés, juste après son installation.
Il n'a pas dit un mot sur ses relations avec le conseiller du président de la République en matière de justice, car, franchement, nous ne voyons pas l'utilité d'un tel renfort, à la présidence de la République, vu que les grosses pointures se trouvent surtout du côté de la Cour suprême, notamment, des cours et des tribunaux! Honnêtement, si le président de la République veut une info sur la justice, la mieux placée, est celui qui la chapeaute, I.E.
Le ministre de la Justice, Abderrachid Tabi, en personne, une véritable personnalité de la magistrature, doublée d'un administrateur hors pair. N'est pas secrétaire particulier ou chef de cabinet d'Ahmed Benbitour, ancien brillant Premier ministre, qui veut! La présidence de la République est informée, si le poste de conseiller en matière de justice, était supprimé, le Trésor public serait ainsi, soulagé d'un traitement «superflu»!


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