Périmètre agricole de Laâtika à El Milia : Des sites en attente d'attribution

Créé par décret ministériel dans la localité de Zerzour, à El Milia, le périmètre agricole de Laâtika est dans l'attente de son attribution. De nature juridique et relevant du domaine public, ce site de quelque 200 ha a pour vocation d'être une concession agricole.De nombreuses demandes ont été déposées par des citoyens qui postulent pour des assiettes dans ce site.
«Des demandes accompagnées d'une étude technico-économique ont été déposées au sein des services compétents, mais à ce jour, on tarde à leur donner une suite», relève-t-on. Selon certaines indiscrétions, elles peuvent être près de 300 demandes en instance sans aucune raison.
En attendant que cette situation trouve un dénouement, d'indus occupants sont déjà arrivés sur les lieux, où ils se sont implantés illégalement.
Ce qui suscite des interrogations sur les tergiversations constatées dans la création de ces sites.
A ce titre, des sources évoquent le cas des sites agricoles d'Ouled Arbi et d'Ouled Rabah (Richia) proposés à la création, mais qui n'ont pas vu le jour.
Attribuées selon la loi de concession de 40 ans renouvelables, ces terres agricoles devraient être mises à la disposition des postulants munis d'études technico-économiques réalisées chez un expert agricole. Les mêmes interrogations insistent sur le pourquoi de la non-attribution de la concession de Laâtika.
«Il est temps qu'on délivre les gens, c'est dans l'intérêt de l'agriculture dans la région, notamment l'arboriculture, que ce site a été créé, pourquoi donc priver les gens qui ont dépensé beaucoup d'argent '», s'interrogent des intéressés.
La priorité dans les investissements prévus sera donnée aux produits rustiques, à l'image de l'amandier, du caroubier et du noyer.
«Il y a eu beaucoup de demandes et d'investissements dans la culture de l'olivier, il est temps d'encourager ce genre de cultures nouvelles», soutient un initié au secteur agricole.
«Ce sont des projets novateurs et porteurs qui restent à concrétiser, à condition que le choix des investisseurs soit judicieux», insiste-t-il.