Algérie

Performance.. L'Egypte tient à son Continent



L'Egypte investit le plus souvent dans des pratiques sportives porteuses de médailles.Quoique l'on dise, les Egyptiens demeurent les meilleurs sur le plan continental, mais aussi arabe. Ils sont talonnés ou parfois doublés par l'Afrique du Sud. L'Egypte a su le plus souvent défrayer la chronique pour se rattraper et de là, reprendre sa place de prédilection. Quelle politique adopte ce pays ' Elle semble du moins très simple, joignant la formation, le développement et l'aspect technique, en investissant sur la base, ceci, dans les différentes écoles et dans toutes disciplines. L'Egypte a ses sports favoris comme le handball, le Basketball, le volleyball, la natation, l'escrime et des sports dans lesquels elle brille parfois, mais sombre d'autres fois, comme dans l'athlétisme, où elle n'arrive point à émerger. Dans tous les cas, ce pays n'a jamais eu honte d'être Egyptien, en regardant le sport comme un moyen pour s'épanouir.
Des responsables Egyptiens s'expriment sur l'amour de leur nation. «Nous sommes une nation pas énorme, alors, il faut bien se dire que pour un pays qui représente peut-être 3 ou 5 % de la population mondiale, gagner des tournois comme ceux en foot, ou quelque peu, obtenir des titres comme aux mondiaux d'escrime, lutte ou en judo, ne peut nous rendre que fiers, et dans les moments difficiles, et bien il faut compatir ! L'Egypte est présente dans la plupart des grandes compétitions sportives, ce qui prouve bien quand même que c'est une grande nation sportive». Il est vrai que lorsque l'on parle de football en Afrique, on fait référence à la CAN, et surtout aux sélections connues du grand public comme le Cameroun (champion d'Afrique en titre), la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Maroc, etc. Mais l'Egypte est moins connue du grand public, et pourtant, elle possède à la fois la plus grande sélection et peut-être le plus grand championnat du continent africain. Il faut dire qu'elle dispose aussi de la plus grande formation Africaine.
On a tendance à l'oublier, mais l'Egypte est la sélection la plus titrée du continent africain, avec (sept) Coupes d'Afrique des Nations à son palmarès. L'Egypte est aussi une nation de la petite et haute balle, ainsi que la balle au panier, elle investit sur le long terme, elle a su le faire. Rien que pour le handball, le Basketball et le Volleyball, le nombre de licenciés compte plus de 55 millions de pratiquants dans le monde, dont l'Egypte qui accorde une attention particulière à ces trois disciplines, c'est du moins sa devise. L'Egypte investit le plus souvent dans des pratiques sportives porteuses de médailles, telles les sports individuels et les sports de combats, mais également sur les sports-Co. Sa particularité, les pharaons la doivent aux ex nations de l'Est de l'Europe, à l'image de l'ex-Allemagne de l'Est, l'URSS, la Pologne, la Hongrie, ou encore l'Ex-Yougoslavie, également la Chine, laquelle reste un modèle dans ce genre de situation.
Ces nations avaient compris qu'il faillait mettre tous les moyens sur ces sports porteurs en matière de résultats techniques. Ceci ne nous étonne point souvent de les voir se maintenir en tête du classement mondial des différentes éditions Olympiques. Pour revenir à l'histoire et dans l'Egypte antique, c'est à un certain Benihassan que se trouvent les témoignages et illustrations de la pratique par les Egyptiens, de certaines pratiques sportives dont certaines, comme la lutte, la boxe, la gymnastique et le Hokey, ne semblent pas très éloignées des pratiques modernes. Les sports comme la lutte, la boxe, étaient pratiqués par les hommes et par les garçons qui les inséraient dans leurs jeux. Les femmes préféraient la gymnastique et la danse. Ces deux disciplines n'en formaient d'ailleurs qu'une seule. Sur un «ostraca», (Coquille ou poterie ancienne) un artiste a dessiné une danseuse effectuant gracieusement une figure acrobatique.
Il semblerait que les danseuses étaient des servantes qui se produisaient devant le maître, et exécutaient toutes sortes d'exercices. En plus de la lutte, il y avait l'escrime au bâton, restée pendant longtemps une activité que l'on peut encore observer dans les villages, et même les quartiers populaires. Les escrimeurs évitaient les coups de l'adversaire au moyen de courroies liées autour du bras gauche. Les femmes pouvaient aussi se livrer à des jeux de balles, et pouvaient lors de ce jeu, se retrouver sur les épaules de leurs compagnes. Les Egyptiens pratiquaient aussi un sport qui se rapproche du hockey sur gazon. En somme, l'Egypte, après que certains semblent lâcher, reprend du «poil de la bête» à tout point de vue, ce qui lui permet de continuer à régner en maître sur le plan Africain, mais aussi arabe, lequel sur ce plan, n'est plus inquiété depuis fort longtemps. Il y a lieu de croire que l'Egypte a réuni tous les modèles et types de progression, comme celle de notre réforme. Mais à comparer le sport Algérien à celui des Pharaons, le seuil semble se creuser encore. La politique Algérienne de 1978 n'est plus rattrapée, laissant place à l'improvisation, ce qui n'est pas impossible de voir encore, notre sport se perdant dans des eaux troubles..


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