La pépinière d'entreprises, en partenariat, avec différents organismes publics et privés, intervenant dans le domaine de la création et du soutien des petites et moyennes entreprises organisera, fin mars en cours, les «Entrepreneur Days» pour encourager les jeunes à se lancer dans des projets innovants qui créent de la valeur ajoutée. Des conférences, ateliers débats seront animés par des experts en économie qui viendront expliquer aux jeunes, porteurs de projets, toutes les étapes nécessaires, à commencer par le business-plan pour la création de leurs entreprises et les problèmes rencontrés par les PME, en matière de financement, de management et de réglementation. Les «Entrepreneur Days» verront la présence des experts de l'AIESEC, une organisation internationale non gouvernementale, à but non lucratif, fondée en 1948 et présente dans 133 pays. À l'origine, AIESEC signifiait « Association Internationale des Etudiants en Sciences Economiques et Commerciales » et elle accueillait, uniquement, les étudiants évoluant dans ces domaines. Depuis, l'Association s'est ouverte à tous les cursus. Cette association offre aux jeunes l'occasion d'effectuer des stages internationaux, et propose, également, des opportunités de bénévolat et de volontariat, dans le monde entier, afin d'aider les jeunes à avoir un impact positif dans leur communauté. La pépinière d'entreprise est une structure publique de soutien à la création d'entreprises sous tutelle du ministère de l'Industrie et des Mines. Il s'agit d'une structure d'appui, d'accueil, d'hébergement et d'accompagnement à la création d'entreprises pour passer de l'idée initiale à la réalisation et à la consolidation d'un projet structuré.Il est à signaler que l'hostilité du climat d'affaires reste la première cause de la hausse du taux de mortalité des micro-entreprises. Une grande partie des micro-entreprises de la wilaya n'arrivent plus à passer sa première année d'existence. Des centaines de micro-entreprises déposent leurs bilans dès la première année de leur existence. La cause est l'absence d'accompagnement des jeunes entrepreneurs qui se trouvent, du jour au lendemain, lâchés dans une économie infestée par le marché informel. Les chances des nouvelles micro-entreprises de résister à cet environnement hostile restent très minces.
Les instruments d'aide et d'accompagnement des pouvoirs publics (ANSEG, FGAR, CNAC…) sont davantage orientés dans l'encouragement à la création des micro-entreprises (année 0), puis, plus tard, dans l'accompagnement à la croissance (année 3, mais surtout 4 et plus), plutôt que dans l'aide au démarrage (année 1, 2 et 3). C'est précisément au cours de ce laps de temps de 2 à 3 années, que l'on observe le plus fort taux de mortalité d'entreprises.
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Posté Le : 25/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S M
Source : www.lequotidien-oran.com