Abstraction faite des visages aux yeux bridés, rien ne laisse penser au visiteur qu’il est en Chine, l’antique empire du Milieu. Avec ses grands immeubles, son urbanisme se caractérisant par d’immenses avenues et des autoroutes traversant la ville dans tous les sens, ainsi que de gigantesques centres commerciaux, Pékin n’a rien à envier aux métropoles occidentales, surtout avec l’implantation des McDonald’s et autres enseignes internationales.Le gigantisme, attribué à la Chine par les sinologues, est constaté dès l’arrivée à l’aéroport de Pékin. Avec ses trois grands terminaux, cette infrastructure renseigne déjà sur le nouveau visage de la capitale chinoise. Pour sortir de la zone de contrôle de police et des douanes vers les stations de taxi et d’autobus, il faut emprunter une rame de métro. Tout au long du trajet, séparant l’aéroport du centre-ville, les visiteurs, qui s’attendaient à voir beaucoup plus de constructions d’architecture locale et de temples chinois, sont surpris par les grands immeubles, dont certains traversent l’épais nuage de pollution empêchant les Pékinois de voir le ciel bleu. Il faut dire que durant notre séjour de trois semaines, les journées où l’on a droit à un soleil resplendissant se comptent sur les doigts d’une seule main. Ce constat n’a fait que confirmer l’appréhension du grand champion de l’athlétisme mondial, l’Éthiopien Gébrésilassié, qui avait refusé de courir le marathon des jeux Olympiques abrités par la Chine à cause de ce nuage de pollution et ses effets dévastateurs sur la respiration des athlètes au cours des compétitions.
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Posté Le : 27/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Merzak T.
Source : www.liberte-algerie.com