Algérie

Peine réduite pour le fils d'un ex-ministre



Peine réduite pour le fils d'un ex-ministre
Mise en délibéré pendant une quinzaine de jours par la chambre pénale près la cour d'Alger, l'affaire de trafic de passeports du hadj a connu son épilogue avec la condamnation du fils d'un ex-ministre des Affaires religieuses à 18 mois de prison dont 9 mois ferme.Mise en délibéré pendant une quinzaine de jours par la chambre pénale près la cour d'Alger, l'affaire de trafic de passeports du hadj a connu son épilogue avec la condamnation du fils d'un ex-ministre des Affaires religieuses à 18 mois de prison dont 9 mois ferme.Une peine revue à la baisse puisqu'en première instance, le tribunal correctionnel d'El-Harrach l'a condamné à 3 ans de prison ferme ainsi que trois autres prévenus, poursuivis pour escroquerie et donation à autrui d'un document de voyage de façon illégale. Quatre autres personnes ont écopé d'une peine de 12 mois de prison dont 4 mois ferme.Impliqué dans un vaste trafic de passeports de hadj, Oussama Lamouri risquait en réalité une peine plus sévère après l'envoi du dossier judiciaire devant le tribunal. Les chefs d'inculpation portaient au début sur association de malfaiteurs, abus de fonction, trafic d'influence et escroquerie. Mais à l'issue du procès en première instance, les faits ont été requalifiés et le tribunal a écarté en fin de compte les trois premiers chefs d'inculpation, ce qui expliquerait en partie les peines relativement « légères » prononcées par la justice.Les faits remontent au premier semestre de l'année 2014, lorsque les services de sécurité ont procédé au démantèlement d'un réseau de trafic de passeports pour hadj. L'affaire a éclaté quand les policiers de la brigade économique et financière de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Alger ont ouvert une enquête suite à la diffusion sur une chaîne de télévision privée d'un reportage sous forme de caméra cachée dans lequel il montrait des séquences d'une transaction et de négociations de vente de passeports du hadj à l'intérieur d'une agence de voyage, sise à El- Hamiz (Alger).Parmi les personnes impliquées, figurent le responsable du service Hadj à la daïra de Chlef, les secrétaires généraux des daïras d'Ain-Merane et de Boukadir, relevant de la même wilaya, le gérant de la dite agence de voyages, un « faux » officier supérieur de l'ANP et un responsable d'un bureau d'études. Selon l'enquête judiciaire, le réseau s'étendait sur plusieurs wilayas dont Chlef, Aïn-Defla, Relizane, Alger, Biskra et El Bayadh. Les investigations des éléments de la Sûreté nationale ont démontré que le précieux sésame qui fait rêver des millions d'Algériens pour accomplir le 5e pilier de l'Islam se vendait entre 50 et 60 millions de centimes.Il a fallu aux enquêteurs quelques semaines seulement pour pouvoir démanteler le réseau et arrêter les mis en cause. L'enquête a prouvé par ailleurs que cette bande activait depuis trois ans déjà et possédait une expérience non négligeable dans ce domaine. Ils opéraient en toute quiétude en s'offrant des passeports auprès des hauts responsables de l'Etat par le biais des connaissances qui leur préparaient le terrain. Une fois le passeport en main, ils le revendaient via des intermédiaires et ce, dans les cafés, la rue ou les lieux de travail, peu importe l'endroit pourvu que l'argent coule à flots.Lors de son passage à la barre, Oussama Lamouri avait toujours nié les accusations et démenti avoir procédé à la vente des passeports. « On m'a offert deux et à mon tour, j'ai voulu les donner à un ami », a-t-il soutenu mais il avait été contredit par l'un des prévenus qui l'avait dénoncé en indiquant à la cour que ce dernier lui avait bel et bien vendu deux passeports pour la somme de 54 millions/l'unité. Aussi, il s'est avéré que les précieux documents leur ont été offert par l'épouse d'un haut responsable du Conseil constitutionnel.Une peine revue à la baisse puisqu'en première instance, le tribunal correctionnel d'El-Harrach l'a condamné à 3 ans de prison ferme ainsi que trois autres prévenus, poursuivis pour escroquerie et donation à autrui d'un document de voyage de façon illégale. Quatre autres personnes ont écopé d'une peine de 12 mois de prison dont 4 mois ferme.Impliqué dans un vaste trafic de passeports de hadj, Oussama Lamouri risquait en réalité une peine plus sévère après l'envoi du dossier judiciaire devant le tribunal. Les chefs d'inculpation portaient au début sur association de malfaiteurs, abus de fonction, trafic d'influence et escroquerie. Mais à l'issue du procès en première instance, les faits ont été requalifiés et le tribunal a écarté en fin de compte les trois premiers chefs d'inculpation, ce qui expliquerait en partie les peines relativement « légères » prononcées par la justice.Les faits remontent au premier semestre de l'année 2014, lorsque les services de sécurité ont procédé au démantèlement d'un réseau de trafic de passeports pour hadj. L'affaire a éclaté quand les policiers de la brigade économique et financière de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Alger ont ouvert une enquête suite à la diffusion sur une chaîne de télévision privée d'un reportage sous forme de caméra cachée dans lequel il montrait des séquences d'une transaction et de négociations de vente de passeports du hadj à l'intérieur d'une agence de voyage, sise à El- Hamiz (Alger).Parmi les personnes impliquées, figurent le responsable du service Hadj à la daïra de Chlef, les secrétaires généraux des daïras d'Ain-Merane et de Boukadir, relevant de la même wilaya, le gérant de la dite agence de voyages, un « faux » officier supérieur de l'ANP et un responsable d'un bureau d'études. Selon l'enquête judiciaire, le réseau s'étendait sur plusieurs wilayas dont Chlef, Aïn-Defla, Relizane, Alger, Biskra et El Bayadh. Les investigations des éléments de la Sûreté nationale ont démontré que le précieux sésame qui fait rêver des millions d'Algériens pour accomplir le 5e pilier de l'Islam se vendait entre 50 et 60 millions de centimes.Il a fallu aux enquêteurs quelques semaines seulement pour pouvoir démanteler le réseau et arrêter les mis en cause. L'enquête a prouvé par ailleurs que cette bande activait depuis trois ans déjà et possédait une expérience non négligeable dans ce domaine. Ils opéraient en toute quiétude en s'offrant des passeports auprès des hauts responsables de l'Etat par le biais des connaissances qui leur préparaient le terrain. Une fois le passeport en main, ils le revendaient via des intermédiaires et ce, dans les cafés, la rue ou les lieux de travail, peu importe l'endroit pourvu que l'argent coule à flots.Lors de son passage à la barre, Oussama Lamouri avait toujours nié les accusations et démenti avoir procédé à la vente des passeports. « On m'a offert deux et à mon tour, j'ai voulu les donner à un ami », a-t-il soutenu mais il avait été contredit par l'un des prévenus qui l'avait dénoncé en indiquant à la cour que ce dernier lui avait bel et bien vendu deux passeports pour la somme de 54 millions/l'unité. Aussi, il s'est avéré que les précieux documents leur ont été offert par l'épouse d'un haut responsable du Conseil constitutionnel.




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