Le tribunal criminel de Mostaganem a prononcé, hier, la peine capitale à l'encontre d'une femme reconnue coupable d'homicide volontaire avec préméditation et usage de la torture sur une fillette âgée d'à peine deux ans. Les faits remontent, selon l'arrêt de renvoi, au 25 juillet 2013, lorsqu'une fillette, âgée d'à peine de deux ans, a été portée disparue au niveau du quartier populaire de Tijditt, dans la ville de Mostaganem. Sa dépouille mortelle a été retrouvée abandonnée près du domicile familial. Les investigations des enquêteurs ont abouti à l'arrestation de l'accusée, âgée de 36 ans. Elle a reconnu, lors de l'interrogatoire, avoir enlevé puis assassiné l'innocente enfant. La mise en cause dans cette affaire de meurtre a expliqué son geste par le fait qu'elle a voulu « camoufler le viol de la petite fille par son fils âgé de 9 ans ». L'accusée avait étranglé la fillette à l'aide un châle avant de lui asséner 28 coups à l'aide d'un objet contondant. Elle a ensuite ordonné à son fils de quitter le domicile familial pour éloigner de lui tout soupçon, précise-t-on dans l'arrêt de renvoi. Lors du procès, la mise en cause a nié les chefs d'inculpation portés contre elle en donnant une autre version des faits, autre que celle consignée dans le rapport de l'enquête. Le procureur général a requis la peine capitale contre l'accusée. Le fils de la prévenue a été placé au centre de protection de l'enfance de Sidi Bel-Abbès, conformément à la peine prononcée contre lui, le 16 mars dernier. L'affaire a suscité une grande émotion et une forte indignation de la part des citoyens choqués.
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Posté Le : 23/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com