Algérie

Peine capitale pour deux frères monstrueux Meurtre crapuleux



Peine capitale pour deux frères monstrueux                                    Meurtre crapuleux
Le jeune homme a 22 ans. Avec sa tête d'adolescent plutôt bien faite, on le verrait bien à l'université de Bab Ezzour ou dans quelque centre de formation professionnelle. Avec un costume et une cravate, il n'aurait rien à envier aux jeunes diplômés en marketing'
Mais il était loin de ces situations qui auraient pu être les siennes. Il se mit à parler :
«Les autres n'y sont pour rien. C'est moi le seul responsable. Moi seul dois payer. C'est moi qui suis à l'origine de ce tout ce qui est arrivé ! Les autres n'ont rien à voir dans cette affaire.»
On se dit alors qu'il est là par accident, à cause d'une erreur ou plutôt d'une bêtise qu'il aurait pu ne pas commettre pour peu qu'au moment des faits, il se soit maîtrisé. Mais quand il a commencé à parler et à décrire ce qu'il avait commis, on ne peut être qu'effondré. Le jeune homme n'avait d'humain que l'aspect.
Que s'est-il donc passé '
Au mois de mars dernier, à la gare routière du Caroubier, à Alger, Sofiane et ses deux frères s'approchent d'un chauffeur de taxi à qui ils demandent de les emmener à Tissemsilt. Le chauffeur de taxi, un policier à la retraite, les regarde de la tête aux pieds et leur dit :
- Oui, je peux vous emmener mais pour 5.000 DA.
Les deux frères s'éloignent et Sofiane reste seul avec le «taxieur» pour négocier avec lui :
- S'il te plaît, nous devons nous rendre à Tissemsilt et nous n'avons que 4.000 DA' Nous devons assister à l'enterrement d'un parent'
Le chauffeur de taxi, en entendant ces mots, abdique :
- D'accord pour 4.000 DA ! Dis à tes deux amis de venir.
- Ce ne sont pas mes amis ; ce sont mes frères.
Cette précison avait dû rassurer le pauvre chauffeur. C'étaient des frères' Donc, ils n'étaient pas une bande organisée.
Le voyage commença.
Une fois la voiture arrivée à Tiaret, un des frères de Sofiane qui était installé à l'avant demanda au chauffeur de taxi de s'arrêter pour satisfaire un besoin urgent. Le chauffeur prit alors la direction d'un bois où il s'arrête. Et avant même qu'il ne réalise l'imprudence dont il s'était rendu coupable, Sofiane assis à l'arrière lui trancha la gorge. L'autre frère (âgé à peine de 19 ans !) qui devait descendre pour se soulager achève le travail en donnant 19 coups de couteau au malheureux. Ensuite, le cadavre est sorti de la voiture et abandonné au milieu des bois, sous des buissons. Ses papiers d'identité ont été brûlés complètement. Ensuite, la voiture, une Hyundai Atos toute neuve, est conduite jusqu'au domicile de l'oncle des trois frères. Il est spécialisé dans la vente des voitures volées. Quelques jours plus tard, les trois frères et leur oncle furent arrêtés. Grâce notamment à des chauffeurs de taxi qui avaient l'habitude de voir les trois frères roder à la gare routière d'Hussein Dey. Ils les avaient vu monter dans le taxi du retraité.
Jugés à la Cour d'Alger, le procureur a requis la peine capitale contre Sofiane et son frère, celui qui a donné les 19 coups de couteau.
Quant aux chauffeurs de taxi, ils doivent plus que jamais se méfier des clients qu'ils prennent à bord de leurs véhicules.
Le jeune homme a 22 ans. Avec sa tête d'adolescent plutôt bien faite, on le verrait bien à l'université de Bab Ezzour ou dans quelque centre de formation professionnelle. Avec un costume et une cravate, il n'aurait rien à envier aux jeunes diplômés en marketing'
Mais il était loin de ces situations qui auraient pu être les siennes. Il se mit à parler :
«Les autres n'y sont pour rien. C'est moi le seul responsable. Moi seul dois payer. C'est moi qui suis à l'origine de ce tout ce qui est arrivé ! Les autres n'ont rien à voir dans cette affaire.»
On se dit alors qu'il est là par accident, à cause d'une erreur ou plutôt d'une bêtise qu'il aurait pu ne pas commettre pour peu qu'au moment des faits, il se soit maîtrisé. Mais quand il a commencé à parler et à décrire ce qu'il avait commis, on ne peut être qu'effondré. Le jeune homme n'avait d'humain que l'aspect.
Que s'est-il donc passé '
Au mois de mars dernier, à la gare routière du Caroubier, à Alger, Sofiane et ses deux frères s'approchent d'un chauffeur de taxi à qui ils demandent de les emmener à Tissemsilt. Le chauffeur de taxi, un policier à la retraite, les regarde de la tête aux pieds et leur dit :
- Oui, je peux vous emmener mais pour 5.000 DA.
Les deux frères s'éloignent et Sofiane reste seul avec le «taxieur» pour négocier avec lui :
- S'il te plaît, nous devons nous rendre à Tissemsilt et nous n'avons que 4.000 DA' Nous devons assister à l'enterrement d'un parent'
Le chauffeur de taxi, en entendant ces mots, abdique :
- D'accord pour 4.000 DA ! Dis à tes deux amis de venir.
- Ce ne sont pas mes amis ; ce sont mes frères.
Cette précison avait dû rassurer le pauvre chauffeur. C'étaient des frères' Donc, ils n'étaient pas une bande organisée.
Le voyage commença.
Une fois la voiture arrivée à Tiaret, un des frères de Sofiane qui était installé à l'avant demanda au chauffeur de taxi de s'arrêter pour satisfaire un besoin urgent. Le chauffeur prit alors la direction d'un bois où il s'arrête. Et avant même qu'il ne réalise l'imprudence dont il s'était rendu coupable, Sofiane assis à l'arrière lui trancha la gorge. L'autre frère (âgé à peine de 19 ans !) qui devait descendre pour se soulager achève le travail en donnant 19 coups de couteau au malheureux. Ensuite, le cadavre est sorti de la voiture et abandonné au milieu des bois, sous des buissons. Ses papiers d'identité ont été brûlés complètement. Ensuite, la voiture, une Hyundai Atos toute neuve, est conduite jusqu'au domicile de l'oncle des trois frères. Il est spécialisé dans la vente des voitures volées. Quelques jours plus tard, les trois frères et leur oncle furent arrêtés. Grâce notamment à des chauffeurs de taxi qui avaient l'habitude de voir les trois frères roder à la gare routière d'Hussein Dey. Ils les avaient vu monter dans le taxi du retraité.
Jugés à la Cour d'Alger, le procureur a requis la peine capitale contre Sofiane et son frère, celui qui a donné les 19 coups de couteau.
Quant aux chauffeurs de taxi, ils doivent plus que jamais se méfier des clients qu'ils prennent à bord de leurs véhicules.


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