Algérie

Peine capitale et perpétuité requises Rapt de touristes étrangers en 2003



Peine capitale et perpétuité requises                                    Rapt de touristes étrangers en 2003
La peine capitale et la réclusion criminelle à perpétuité ont été requises mardi par le procureur général près le tribunal criminel d'Alger contre les deux accusés dans l'affaire de l'enlèvement de quinze touristes étrangers dans le Sahara algérien en 2003.
La peine capitale et la réclusion criminelle à perpétuité ont été requises mardi par le procureur général près le tribunal criminel d'Alger contre les deux accusés dans l'affaire de l'enlèvement de quinze touristes étrangers dans le Sahara algérien en 2003.
Le parquet a requis la peine capitale contre Gharbia Amar et la réclusion à perpétuité contre le malien Youcef Ben Mohamed, tous deux impliqués dans l'enlèvement des touristes étrangers sous les ordres de Amari Saifi, alias Abderrezak El Para. Qualifiant le rapt des touristes de "très dangereux", le procureur a considéré que de tels actes "portent atteinte à l'intérêt sécuritaire et économique du pays" et estimé que les "opérations sanguinaires" commises depuis 1996 par le groupe terroriste impliqué dans cette l'affaire sont "innombrables". "Ils ont massacré des citoyens, des militaires et des gardes frontières dont le seul tort était d'être au mauvais endroit, au mauvais moment", a-t-il accusé lors de plaidoirie. Le rapt des quinze touristes étrangers, dont dix de nationalité allemande, avait eu lieu en février 2003 dans le Sahara algérien, près des frontières avec le Mali. En plus de l'accusation de rapt de touristes étrangers, les deux mis en cause doivent aussi répondre des chefs d'inculpation de "trafic et importation d'armes prohibées". Gharbia Amar, 39 ans, Algérien, et Youcef Ben Mohamed, 25 ans, de nationalité malienne, avaient été arrêtés en 2004 par les forces de sécurité tchadiennes qui les avaient remis en 2010 aux autorités algériennes. Les deux accusés, selon l'arrêt de renvoi, ont reconnu au cours de l'enquête préliminaire avoir participé à plusieurs opérations terroristes, notamment trafic d'armes et assassinats, depuis leur adhésion au groupe terroriste appelé "groupe salafiste pour la prédication et le combat" (GSPC).
Selon les mêmes sources, Gharbia Amar a reconnu sa participation à l'accrochage qui avait eu lieu au Tchad, vers la fin de l'année 2003, entre le groupe d'"El Para" et les forces tchadiennes, au cours duquel il avait été fait prisonnier. L'accusé malien, Youcef Ben Mohamed, avait été, quant à lui, recruté dans le groupe terroriste sévissant au Sahara par "El Para", lui-même, qui l'avait chargé du trafic d'armes avec le Tchad jusqu'à son arrestation par les services de sécurité tchadiens.
Le parquet a requis la peine capitale contre Gharbia Amar et la réclusion à perpétuité contre le malien Youcef Ben Mohamed, tous deux impliqués dans l'enlèvement des touristes étrangers sous les ordres de Amari Saifi, alias Abderrezak El Para. Qualifiant le rapt des touristes de "très dangereux", le procureur a considéré que de tels actes "portent atteinte à l'intérêt sécuritaire et économique du pays" et estimé que les "opérations sanguinaires" commises depuis 1996 par le groupe terroriste impliqué dans cette l'affaire sont "innombrables". "Ils ont massacré des citoyens, des militaires et des gardes frontières dont le seul tort était d'être au mauvais endroit, au mauvais moment", a-t-il accusé lors de plaidoirie. Le rapt des quinze touristes étrangers, dont dix de nationalité allemande, avait eu lieu en février 2003 dans le Sahara algérien, près des frontières avec le Mali. En plus de l'accusation de rapt de touristes étrangers, les deux mis en cause doivent aussi répondre des chefs d'inculpation de "trafic et importation d'armes prohibées". Gharbia Amar, 39 ans, Algérien, et Youcef Ben Mohamed, 25 ans, de nationalité malienne, avaient été arrêtés en 2004 par les forces de sécurité tchadiennes qui les avaient remis en 2010 aux autorités algériennes. Les deux accusés, selon l'arrêt de renvoi, ont reconnu au cours de l'enquête préliminaire avoir participé à plusieurs opérations terroristes, notamment trafic d'armes et assassinats, depuis leur adhésion au groupe terroriste appelé "groupe salafiste pour la prédication et le combat" (GSPC).
Selon les mêmes sources, Gharbia Amar a reconnu sa participation à l'accrochage qui avait eu lieu au Tchad, vers la fin de l'année 2003, entre le groupe d'"El Para" et les forces tchadiennes, au cours duquel il avait été fait prisonnier. L'accusé malien, Youcef Ben Mohamed, avait été, quant à lui, recruté dans le groupe terroriste sévissant au Sahara par "El Para", lui-même, qui l'avait chargé du trafic d'armes avec le Tchad jusqu'à son arrestation par les services de sécurité tchadiens.


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