Algérie


Échec aux projets La transformation des produits de la pêche, l?élevage aquacole, le tourisme lié à la mer, notamment la pêche sportive, la plongée sous-marine et les croisières, la fabrication et la réparation des embarcations de pêche et la commercialisation des accessoires de la pêche, toutes ces activités intimement liées à la mer figurent en bonne place dans les projets des jeunes promoteurs de microentreprises. Ils devaient être à l?origine de la création de 500 postes de travail directs. Que ce soit du côté de Sidi Salem, de la cité Seybouse à Annaba, de Chetaïbi et de Seraïdi, dans le milieu des jeunes entrepreneurs, l?heure est à la déception. Ils avaient mis tant d?espoir en la politique de l?Etat d?aide à la création de microentreprise pour les jeunes intéressés par des activités de la pêche. Bon nombre n?ont pas caché leur amertume et montrent du doigt les banques. Selon eux, l?incompétence des responsables des institutions financières est à l?origine de l?échec de cette politique. Ils ne sont pas les seuls à vivre la politique des portes systématiquement fermées des banques à tout ce qui a trait à la politique de l?Etat en matière de microentreprises. Mohamed Meddeb est une des victimes de ce diktat. « Je ne comprends pas. Ils mettent tout le monde dans le même panier sur la base de malheureuses expériences que leur institution a vécues. S?ils avaient fait leur travail comme prévu par la loi telles les poursuites judiciaires à l?encontre des bénéficiaires qui n?ont pas remboursé leur crédit, on n?en serait pas là aujourd?hui. Je peux vous dire que la plupart des mauvais payeurs sont de leurs connaissances », a-t-il affirmé lui dont le projet avait été déclaré éligible au crédit par la NAC. Il avait été déçu par une réponse négative de la BDL agence 205. Dans une correspondance qui lui a été adressée le 24 janvier 2005 sous le n°137, le responsable de cette agence indique : « Le comité de crédit de notre agence, réuni le 24 octobre 2004, a sanctionné défavorablement votre demande au regard des difficultés de remboursement rencontrées avec les microentreprises déjà financées par l?ancien dispositif. Le risque de non-remboursement élevé - créneau non bancable - le créneau non rentable ». Comme facteur d?échec à une politique mise en place par l?Etat pour lutter contre le chômage et créer des richesses, on ne peut trouver meilleur exemple que les arguments avancés par ce responsable de banque.


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