Algérie

Paul Valery



Paul Valery

Le vent se lève... ! Il faut tenter de vivre !

Je me suis rarement perdu de vue : je me suis détesté, je me suis adoré - puis, nous avons vieilli ensemble.

En vérité, une feuille blanche
Nous déclare par le vide
Qu’il n’est rien de si beau
Que ce qui n’existe pas.
Sur le miroir magique de sa blanche étendue,
L’âme voit devant elle le lieu des miracles
Que l’on ferait naître avec des signes et des lignes.
Cette présence d’absence surexcite
Et paralyse à la fois l’acte sans retour de la plume.
Il y a dans toute beauté une interdiction de toucher,
Il en émane je ne sais quoi de sacré
Qui suspend le geste, et fait l’homme
Sur le point d’agir se craindre soi-même.


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