Algérie

Paul Put, sélectionneur national du Burkina Faso "Confiant en les moyens de mon équipe"



Paul Put, sélectionneur national du Burkina Faso
Le sélectionneur national du Burkina Faso, Paul Put, a accordé un entretien au site cafeonline.com où il est revenu sur tout ce qui est relatif à la première manche des barrages pour la qualification à la Coupe du monde 2014 face aux Verts programmée pour samedi 12 octobre au stade du 4-Août à Ouagadougou. Le technicien belge a, d'emblée, affirmé que le groupe qu'il dirige est en pleine possession de ses moyens, plus particulièrement au niveau l'état d'esprit qui règne et qui fait partie de l'une des forces des Etalons. "Pour être honnête, nous le préparons dans le même état d'esprit que les précédents matches. Nous sommes des professionnels et nous prenons tous les matches au sérieux. Nous savons que si nous nous qualifions, cela va être historique. Ce qui fait que tout le monde est conscient et concentré et les joueurs sont très motivés et sereins", a-t-il dit, avant d'ajouter concernant son adversaire qu'il estime difficile à man'uvrer et qui a une longue expérience notamment de par ses participations aux Coupes du monde et CAN. Cependant, il pense que le groupe qu'il a entre les mains est capable de réaliser le rêve du peuple burkinabé en arrachant une qualification historique au prochain mondial brésilien. "l'Algérie est une grande nation de football qui a déjà participé à la Coupe du monde et à plusieurs CAN, dont une victoire en 1990. C'est une équipe qui a l'expérience des grands tournois et possède des joueurs évoluant dans de grands clubs européens. Alors que nous étions à notre première finale d'une CAN qui s'est jouée cette année en Afrique du Sud, nous nous retrouvons aujourd'hui dans une position pour une qualification à la Coupe du monde. Nous devons être honnêtes en reconnaissant que c'est un avantage pour l'Algérie. Mais, je peux affirmer que j'ai confiance en mon groupe pour réaliser quelque chose de positif", a souligné l'ancien coach national de la Gambie. Pour ce dernier, par ailleurs, le fait de jouer ce premier match a domicile est un avantage plutôt pour son vis-à-vis algérien, qui reste, selon lui, redoutable et à surveiller de près, au vu de la présence de certains joueurs de haut niveau qui peuvent faire la différence à tout moment. "C'est un peu difficile pour toute équipe qui joue d'abord chez elle, alors qu'elle aurait préféré se déplacer à l'aller, mais nous n'avons pas le choix. Cela signifie qu'il faudra faire très attention et ne pas encaisser tout en cherchant à gagner.C'est un match toujours spécial, parce qu'il faut calculer tous les risques possibles sans les exagérer. Ce qui veut dire qu'il faut être très concentré surtout sur les contre-attaques. Et comme ils ont des joueurs qui évoluent dans de grands championnats, ils peuvent faire la différence à ce niveau. De toute façon, nous avons aussi notre petite expérience pour avoir croisé de grands pays de football, comme le Ghana, le Nigeria et la Zambie, et cela me met en confiance et également mes joueurs qui savent qu'ils doivent réussir un bon résultat à domicile", souligne-t-il encore.
Enfin, pour Paul Put, la clé du match "c'est la patience", mais il pense également que la présence en force du public burkinabé samedi au stade du 4-Août ne sera que bénéfique pour les Pitroipa et consorts, afin d'obtenir la meilleure performance avant la seconde manche du 19 novembre prochain au stade Mustapha-Tchaker à Blida. "La patience est notre message, et je suis
convaincu que nous allons réaliser un bon résultat. Mais, je voudrais demander au public burkinabé de se déplacer massivement pour soutenir son équipe nationale, parce que nous frappons à la porte d'une Coupe du monde.
Je suis un tout petit peu déçu, parce que je ne sens pas l'esprit des supporters à quelques jours du match. Je ne vois aucun drapeau dans les rues ni aucune image qui montrent qu'il y a un match important. En comparaison avec mon pays, la Belgique, où il y a une forte mobilisation et publicité autour de l'équipe nationale dans tous les médias et tout le monde ne parle que des Diables rouges. Je ne sais pas si c'est dans la culture burkinabée, mais les gens doivent se mobiliser", a-t-il conclu.
F. R
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