Algérie

Patrimonial : Frenda dans la cours des grands



Frenda renaît  de ses cendres pour rejaillir sous les feux de l’histoire. Dans son passé plein de noblesse, celle qui attirera Ibn Khaldoun, pour lui livrer les secrets de ses valeureux guerriers s’invite dans la cour des grandes cités. Son nom, vient du mot berbère «Fren» caché et de son corollaire «da» (ici). La légende dit qu’à l’époque, alors que la guerre punique battait son plein, les cavaliers Numides sur leur superbes montures bardes, avait contraint les Romains à se dissimuler sous les coups de Boutoirs des fantassins de Massinissa, à cherche refuge dans des grottes. La première libération de la ville s’est faite par Syphax qui en fit un siège du royaume de courte durée avant que les Romains ne reviennent pour construire une grande forteresse… Au cours de la première nuit du siége, un tremblement de terre détruit Frenda, et Syphax, qui aurait pu prendre la ville sans coup férir, préfère laisser les Romains enterrer leur morts et soigner leurs blessés. Des négociations vont s'ouvrir qui durent toute une année pendant laquelle les Centurions cherchent à se maintenir par des renforts. le prince numide propose un traité,avec le concile de Rome que celui-ci se trouve alors obligé de signer. les Romains quittent définitivement Frenda. Leurs incapacités à pénétrer à l'intérieur des terres et a s'y maintenir a toujours été une constante de leur présence en Oranie. Connue pour ses vastes plaines riches, produisant une faramineuse récolte de blé, Frenda devint le grenier de Rome. A ce jour ,en effet, pour marquer la distance et l'éloignement, on dit de quelqu'un qu'il habite Cartajena. Carthagène, le port espagnol d'ou les vivres, les munitions et les secours ne vinrent jamais à temps quand ils vinrent… El Bahia, recouvrant toute sa splendeur avait depuis fait acte d’allégeance de ne plus céder aux tentatives d’acculturations venus d’outre mer. Ses spacieuses variétés culturels portés au son de la flûte (Gasbah et Guellal) avaient depuis donné naissance à d’admirables chantres de la poésie bédouine.


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