Algérie

Patrimoine documentaire


L?audiovisuel au service de la mémoire collective Si l?UNESCO a pris l?initiative, à l?échelle planétaire, de répertorier en exhaustivité la mémoire du monde dont les organismes en charge se réunissent et s?affairent sans cesse de traiter l?éclatement des fonds documentaires et des collections de valeur dans les cinq points géographiques depuis près de 20ans, en Algérie, le projet est né récemment et se trouve en extrême gestation. De ce fait, l?importance de l?outil documentaire n?est plus à démontrer .Il est un instrument coté voire à multiples facettes : socle de la recherche scientifique et technique, rossignol à la prise de décision, repère identitaire de la nation, une valeur historico-culturelle ... etc. Nonobstant, il reste un confidentiel pour le large public et ignoré par le gouvernement. Donc, de la mémoire du monde à la mémoire nationale. En effet, le témoignage historique était réservé par le passé aux gens de la plume, qui ne pouvaient contenir, ni la panoplie des témoins potentiels, ni l?éventail des événements chroniques survenus à travers le temps, inhérents à la période coloniale et post-indépendance . Par contre, aujourd?hui, avec l?avènement des instruments des technologies et la multiplication des supports de communication, l?acte de témoigner devient, non seulement nécessaire mais abordable de point de vue équipements et ressources combinées à cet effet .l?audiovisuel illustré par des caméras, le micro, les supports électroniques et multimédia couronné par un potentiel humain qualifié en est une solution salvatrice. Dans ce contexte, constituer la mémoire collective, sujet abondamment débattu et défendu par d?imminents personnalités politiques et historiques nationales à maintes reprises à l?image de défunt Mr Mahfoud Kadache, Mr Mohamed Korso et Mr Abd krim Badjaja, et de surcroît ,qui a soulevée conjointement la voix de plusieurs acteurs de l?éducation et la jeunesse de la scène nationale en vue d?ériger un pont avec les futures générations ,et ce , en guise de l?ancrage dans leur esprit l?itinéraire révolutionnaire et connaître les figures historiques et scientifiques du pays ,s?avère un meilleur hommage rendu aux ancêtres et sauver l?authenticité des faits historiques et contemporains. Il s?agit principalement d?immortaliser des évènements idoines. Une véritable lutte contre l?oubli et la ré écriture de l?histoire. Donc, le moment est venu pour la concrétisation de ce vieux v?u. A cet effet, Outre les institutions publiques chargées pour cette mission, la Dgan , direction général des archives nationales, s?est préoccupée amplement d impliquer ses apparentés professionnelles en prime sur un axe horizontale dans ce proj et gigantesque d?envergure nationale . Pour cela, La création d?un club de la mémoire nationale composé des clubs locaux constitués principalement des autorités locales et travaillant sur une stratégie établie par la Dgan en est un exemple édifiant de l?intérêt accordé primo, à la valorisation du patrimoine documentaire, secundo,à la communication instaurée au niveau des services concernés avec son étendu public jadis claustrés et disjoints. L?objectif de ses notoires clubs locaux, dispositif organique et réglementaire pour la circonstance, est de prendre en charge l?enregistrement sur support audiovisuel tout événement, soit national ou local, l?empreinte d?une personnalité vivante ou décidé. Le concours est national. Le documentaliste -archiviste dans son positionnement géographique est considéré comme acteur principal, en raison de sa situation administrative conforme, dans cette chaîne d?enregistrement de la mémoire nationale. Il s?agit d?une nouvelle mission dévolue aux conservateurs du patrimoine culturelle. L?acte de communication devient une pratique habituelle dans les structures documentaires naguère occultes et improductives. En conséquence, en plus des attributions inhérentes à la sauvegarde et soutenir le repère historique ,deux nouvelles missions sont récemment réservées aux services du fonds documentaire national, ce sont la mission culturelle et celle de la communication .Donc , un tissu institutionnel s?est renforcé à cet édifice national historique. Cet ?uvre consiste à l?application, en partie, de la circulaire 302 relative à la restitution des documents privés. Une véritable compagne de sensibilisation et de communication s?en est suivie à travers le territoire national. Des actions concrètes se sont produites en conséquence. L?ouvrage est déjà entamé. Un potentiel humain, un dispositif matériel, des procédés technologiques seraient largement mis à la disposition. Une formation spécifique sera assurée pour la circonstance par des établissements nationaux .A titre illustratif, des séances d?enregistrement des témoignages sur les personnalités nationales et certains événements ont fait largement l?objet de projection aux membres de clubs locaux. Une réverbération positive !. Il est à noter que le fervent initiateur du projet de la mémoire nationale soit Mr Abd el Madjid Chekhi , Directeur général des archives nationales. L?auteur est DPGS en Management de projets
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