Algérie

Patrimoine culturel et naturel mondial : Une dizaine de sites algériens proposés au classement de l'Unesco



Patrimoine culturel et naturel mondial : Une dizaine de sites algériens proposés au classement de l'Unesco
Photo : Makine F. Sous l'égide de l'Unesco, le Fond africain du patrimoine culturel en collaboration avec le ministère de la Culture, organise, à  Alger, une formation d'une année en faveur de 34 experts représentant quatre pays africains arabophones, le Soudan, le Maroc, la Mauritanie et l'Algérie, dans le but d'assurer une meilleure préparation des dossiers de candidatures des sites des pays respectifs sur la liste du patrimoine culturel mondial.Avec sept sites culturels et naturels *classés patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, l'Algérie ne compte pas moins faire l'impasse sur d'autres monuments en vue d'allonger sa liste dans le répertoire de l'illustre organisation onusienne. Et c'est la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, de le confirmer, «Nous visons à  classer une dizaine de sites, entre autres, le Parc national de l'Ahaggar, le Parc national du Touat Gourara, la vielle Médina de Tlémcen, le vieux ksar de Tamerna d'El Oued et d'autres encore». On le sait, le processus de la classification adopté par la commission de l'Unesco n'est, alors pas du tout, une mince affaire, vu les «dédalesques» démarches à  entreprendre. Ce qui appelle inexorablement, à  un savoir-faire en la matière, que les pays africains, hélas, ne semblent pas, bien appréhender. D'où, reconnaît la ministre, le peu de représentativité du patrimoine africain. D'où aussi notamment, la formation d'experts en la matière. Programme délégué à  l'Algérie par l'Unesco et le Fond africain du patrimoine culturel, que Mme Toumi a officiellement lancé, jeudi dernier au Palais des Raïs (Bastion 23) à  Alger, et dont le but est d'assurer une bonne préparation des dossiers d'inscription sur la liste du patrimoine mondial en vue de faire progresser le nombre de sites africains inscrits à  l'Unesco.Cette formation d'une année est réservée exclusivement aux cadres de quelques pays africains d'expression arabophone (L'Algérie, le Maroc, la Mauritanie et le Soudan). Quelques trente-quatre candidats débuteront la première phase du travail (15 jours) dans le cadre d'un atelier visant l'apprentissage et la maîtrise de techniques relatives à  la préparation de dossiers. La seconde phase de huit mois vise la maturation des dossiers, alors que la troisième consiste à  la création d'un autre atelier de deux semaines aussi, consacré à  l'évaluation et à  la finalisation des dossiers dans le but de les soumettre au Centre du patrimoine mondial relevant de l'Unesco. Mme Toumi, n'a pas manqué, dans son allocution, de rappeler l'engagement de l'Algérie visant la préservation et la promotion du patrimoine culturel africain et arabe aussi. Un intérêt qui s'est traduit, pour l'exemple, par l'organisation en février dernier à  Alger de la réunion régionale de clôture des rapports périodiques dans les Etats arabes, conduite par le Comité et le Centre du patrimoine mondial de l'Unesco. Ou encore, au cours du 2ème Festival panafricain (Alger 2009) qui fut, selon la ministre, un «acte d'inventaire, de reconnaissance et de valorisation du patrimoine culturel de l'Afrique, oral et immatériel». Sans oublier à  la fin, la réalisation par l'Algérie du Grand musée de l'Afrique à  Alger. Un projet entrant dans le cadre de l'Union africaine, qui demeure, aux yeux de Mme Toumi, «un autre témoignage fort de l'engagement de l'Algérie dans la réappropriation de la mémoire et de l'histoire africaines».*La vallée du M'Zab - Le Parc National du Tassili - Le site de Tipasa - Qalâa des Béni Hammad - Site de Djémila - Timgad


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