Algérie

«Patatesque» !



On croyait que le chapitre de la patate, ce féculent tant convoité, est clos, mais le match de la Bosnie est survenu au mauvais ou bon moment, c'est selon, pour nous replonger directement dans le champ de patates.
Sous la pluie, les cultivateurs au nombre de vingt deux, ont eu toutes les peines du monde pour cueillir les fruits de leur labeur. Ils ont beau bêché, creusé, fouillé et couru dans tous les sens mais point de patates. Paraît-il, leur champ a été squatté pour servir de terrain de football. Seulement, les «squatteurs» eux-mêmes, avides de gain facile, l'ont également utilisé pour semer ce légume, porteur de gros bénéfices. Les Bosniens n'ont rien compris au topo, eux qui sont venus faire du spectacle malheureusement, ils se sont trouvés en plein champ en une journée pluviale. La pluie a réussi à déterrer la patate volant ainsi au secours des 22 acteurs, lassés et éreintés par les efforts fournis le long de leur recherche infructueuse. Non sérieusement, on en marre de cette histoire de patates qui, journellement, nous mène la vie dure et noircit notre quotidien. Du jamais vu sur un terrain de football qui a mis au jour l'incompétence et le laisser-aller des responsables de l'OCO, indignes de cette responsabilité. Que reste-t-il lorsque ces responsables avilissent le pays et ternissent son image. Un pays qui se targue d'une réserve de 200 milliards de dollars. La pelouse du plus grand stade du pays qui se transforme en bourbier à la moindre goutte d'eau. N'est-ce pas une offense pour l'Algérie quand les joueurs bosniens ont demandé à leur entraîneur de ne pas revenir sur le terrain en seconde mi-temps ' L'Algérie a reçu une gifle mais pas les responsables de l'OCO immunisés malgré cette énième affront qui restera dans les annales du football algérien. Une impunité qui soulève une foultitude d'interrogations qui restent toutes malheureusement sans réponses et patati patata.


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