Algérie

Passons aux actes!



Le ministre de la Jeunesse et des Sports et le président de la FAF doivent marcher main dans la main pour sauver le football algérienOn attendra donc ces «premières décisions courageuses» pour avoir une idée sur l'avenir de ces recommandations 2017 pour le «renouveau du football algérien», bien comateux...
D'aucuns, férus du football, estiment que le Symposium pour le «renouveau du football algérien» les a déçus dans la mesure où d'une part, les constats faits sur le football national sont connus depuis plus d'une dizaine d'années alors que des recommandations ont l'air du déjà vu.
Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, il serait plus objectif de reconnaître que les responsables qui ont organisé ce symposium, ont eu au moins le mérite d'observer une «halte» pour faire ce diagnostic. Quant aux travaux qui ont été effectués deux jours durant, les spécialistes et les responsables qui ont planché sur les huit questions thématiques dans les huit ateliers n'ont pour ainsi dire, rien apporté de plus que ce que connaît le commun des férus du football.
Le football algérien est dans un état comateux: la mauvaise gestion, les accusations de corruption et d'arrangement des matchs, l'absence totale de formation dans les clubs, la négligence des droits et des devoirs pour ne pas dire des règlements de la discipline, la non-maîtrise du côté «médical» et du «dopage» et ses conséquences, et l'application de l'«amateurisme» dans un football appelé à tort «professionnel» sont autant de vérités connues depuis fort longtemps. Mieux encore, l'absence «concrète» des pouvoirs publics pour veiller à l'application de ses directives est bien flagrante. Sinon, comment expliquer que toutes les décisions et les directives prises avec les aides annoncées pour le football professionnel lors d'un conseil ministériel précis et spécial pour le football en 2010 sont juste restés dans les tiroirs, sans aucune suite à donner et encore moins sans le moindre suivi. Les dettes des clubs sont la parfaite illustration de l'absence de l'Etat pour réellement défricher le terrain pour un football sain et bien professionnel. Des 160 recommandations, dont 80 sont du ressort de la FAF, ne seront vraiment pas faciles à appliquer sur les terrains dans la mesure où les premiers responsables pour cette application ont brillé par leur absence lors de ce symposium et l'on cite les présidents des clubs. Qu'attendre comme résultat, quand bien même aussi idéaliste soit-il et le plus facile à appliquer pourrait-il être concrétisé en l'absence du principal acteur qui doit le mettre à l'épreuve sur le terrain.
Et tant que l'Etat ne montre pas sa volonté d'en finir avec la mauvaise gestion et surtout la mauvaise volonté des «acteurs principaux», le football algérien restera toujours sous perfusion, pour ne pas dire dans son coma. Pour le moment, les 160 recommandations seront étudiées par le Bureau fédéral lors de sa réunion du 25 décembre avant l'installation d'une commission de suivi et d'application sur le terrain. Par la suite, une série de réunions avec le ministre de la Jeunesse et des Sports sont prévues prochainement pour étudier les différents dossiers et prendre les décisions les plus urgentes. On attendra donc ces «premières décisions courageuses» pour avoir une idée sur l'avenir de ces recommandations 2017 pour le «renouveau du football algérien», bien comateux...


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