Algérie

Passion pour les uns, moyen de subsistance pour les autres



Désorganisés, puisqu’aucune association ne les réunit, les pêcheurs à la ligne se voient ainsi privés de leur activité favorite. Impuissants, ils le demeurent également devant les pêcheurs de haute mer usant impunément de la dynamite.Le long des 124 kilomètres de la côte mostaganémoise, nombreux sont les amateurs qui y ont trouvé matière à assouvir leur passion de pêcheur à la ligne. Calanques, criques et plages, on les rencontre presque partout, mais ce sont les abords du port mixte et la Salamandre qui semblent attirer le plus de monde.
Animé d’un grand plaisir, on s’adonne à son loisir. “Histoire de joindre l’utile à l’agréable au moment où certains en font un métier, voire un moyen de subsistance ou juste l’alternative pour arrondir les fins de mois !’’, nous confie Abderrahim, l’un de ces mordus de la canne et de l’hameçon.
Par expérience, on apprend à repérer les meilleurs coins pour caler sa gaule. Des coins qui, pour certains, deviennent leur “pêche gardée”. Décidément la pêche à la ligne ne cesse de faire des émules à Mostaganem.
échappatoire de la vie citadine stressante et infernale, passe-temps, hobby, cure marine, moment d’évasion..., les qualificatifs sont divers mais le but demeure le même : réaliser une bonne prise pour ne pas rentrer bredouille.  Une bonne prise qui, paraît-il, se réalise à certaines heures et au niveau des rochers.
Qu’il vente ou qu’il pleuve, le site est constamment clairsemé de ces amateurs tenaces. Quoiqu’entre pêcheurs à la ligne, on se tolère, malgré le sentiment de poisse éprouvé, à la vue ou à l’abord de son pair, c’est d’une autre rivalité que semble se plaindre la “corporation”.  La rivalité d’une autre catégorie de pêcheurs sans scrupules, venant étaler, à proximité immédiate du rivage, leurs filets à petites mailles.
 Des filets qui “obstruent” le passage aux poissons vainement attendus.
Depuis la construction des digues du nouveau port de pêche de la Salamandre, véritable rempart limitant le champ de vision et de surveillance des éléments de l’unité des gardes-côtes, stationnée au port mixte, cette pratique de déployer ses filets le long du rivage semble être généralisée.
Désorganisés, puisque aucune association ne les réunit, les pêcheurs à la ligne se voient ainsi privés de leur activité favorite. Impuissants, ils le demeurent également devant les pêcheurs de haute mer, usant impunément de la dynamite.
 “Zarga”, comme ils l’appellent dans leur jargon, extermine la faune marine de la baie d’Arzew, tiennent-ils à tirer préciser !


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