Passerelles sur les étals

Le N° 49 du mensuel des arts et de la culture, Passerelles est sur les étals des libraires depuis ce début de semaine. La revue consacre son dossier du mois à  la situation dramatique des libraires qu'elle trouve scandaleuse, contraints de fermer les uns après les autres alors que le ministère de la Culture distribue des millions de dinars à  des «festivals» sans impact sur l'animation et surtout la production culturelle. L'éditorialiste rappelle que dans la capitale uniquement,  cinq librairies ont fermé en trois ans, s'interrogeant sur «les jubilations autour de cirques culturels budgétivores organisés ça et là, quand les espaces de livres se rétrécissent dans l'indifférence générale». Outre des entretiens avec deux libraires, le dossier comprend des articles d'analyse qui mettent en perspective les difficultés de ces à®lots de la vie culturelle. La revue consacre également ses colonnes à  des auteurs comme Rabia Ziani, Leila Marouane et au réalisateur Abderazak Larbi Chérif. Passerelles, c'est également ces rubriques d'informations culturelles habituelles et une rencontre avec une femme, Rabéa Douibi, qui vit à  Tamanrasset et qui a édité un recueil de poésie intitulé  Poésie de l'Ahaggar . Une revue à  lire.