Algérie

«Passer des paroles aux actes» Claude Bartolone à propos des relations algéro-françaises



«Passer des paroles aux actes» Claude Bartolone à propos des relations algéro-françaises
Entre Alger et Paris, tout semble aller pour le mieux.
Depuis la visite d'Etat de François Hollande en Algérie, les relations entre les deux pays sont «pacifiées» ; elles sont entrées dans un «nouvel âge», a estimé Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale française, hier, lors d'une conférence de presse au terme de sa visite de trois jours à Alger. Un état d'esprit qui permet d'évoquer toutes les questions dans «la sérénité». «Nous avons évoqué toutes les questions avec nos interlocuteurs algériens. Investissement, immigration, mémoire, circulation des personnes, crise malienne'
Ils ont tous noté l'importance des mots dits par le président Hollande lors de sa visite en Algérie. Nous avions besoin de ces mots. Maintenant, il faut passer des paroles aux actes, notamment dans le domaine économique», a préconisé M. Bartolone. Sur cette question particulièrement, Claude Bartolone a indiqué que la règle des 51/49% «ne pose pas de problème aux grandes entreprises françaises, mais elle n'effraye pas non plus les PME. Cependant, les patrons de PME/PMI ont du mal à se faire à un certain nombre de tracasseries, comme celles liées à l'obtention de visa pour venir en Algérie.
Il faut permettre une fluidité dans la circulation des personnes». «La question des visas a donc été évoquée dans les deux sens», a-t-il déclaré. Les responsables français estiment, par ailleurs, que si les relations entre l'Algérie et la France sont denses, elles sont encore en deçà de leur potentiel, particulièrement sur le plan des investissements.
Autre question mise sur la table des discussions entre la délégation française et les différents responsables algériens : la crise malienne. Le responsable français dit qu'«il ne peut y avoir une intervention militaire sans suite politique. Il est évident que les Maliens doivent discuter entre eux dans le cadre d'un rassemblement politique entre le Nord et le Sud. Après la stabilisation sécuritaire, le pays doit retrouver une stabilisation politique avec un processus de réconciliation intermalienne».
A noter que le président de l'Assemblée nationale française, M. Bartolone, était arrivé à Alger samedi pour coprésider la Grande commission parlementaire algéro-française. Il a été reçu, durant sa visite, par les présidents des deux Chambres du Parlement, par le Premier ministre, le ministre de l'Energie et le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, qui l'a reçu pendant plus de deux heures. «M. Bouteflika m'a parlé de la visite de François Hollande, il a fait une lecture historique. Il a estimé que nous devons construire des relations normales.»


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