Algérie

Passation des marchés publics Elle se fera par Internet



Annonce - L'Algérie devrait passer, dans les trois ans qui viennent, à un nouveau système électronique (via Internet) de passation des marchés publics.C'est ce qu'a affirmé hier, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication en marge de la cérémonie du lancement officiel du projet e-procurement, avec la coopération technique du ministère de la Sécurité et de l'Administration publique de la Corée du Sud. Le projet sera concrétisé grâce à un accord signé entre le secteur de la poste et des technologies de l'information et de la communication et le ministère de la Sécurité et de l'Administration publique de la République de la Corée du Sud. Le projet e-procurement qui entre dans le cadre de la mise en application de e-Algérie vient d'être lancé avec l'accompagnement technique du partenaire coréen. Le but étant en premier lieu d'encourager le transfert technologique, la formation et l'échange d'information et d'expérience. A l'issue d'un mémorandum d'entente signé entre l'Algérie et la Corée du Sud en 2012, ce projet sera introduit au système des transactions publiques d'ici trois ans. Ce projet déterminant et de grande envergure vise à moderniser les procédures de passation des marchés publics conformément au code des marchés publics. Cela permet également de réduire le budget public de 15 %, comme cela a été prouvé en Corée du Sud, leader dans ce domaine depuis 1990. e-procurement, permet de limiter les fraudes , la corruption , garantir la transparence et la sécurité , réduire les coûts et même gagner le temps et l'économie du papier. Ceci d'autant que les marchés publics sont importants quand il s'agit de 286 milliards de dollars d'investissements publics dans le cadre du plan quinquennal. «Ce choix est donc stratégique», a dit M Benhamadi. Il notera aussi qu'il s'agit de la première phase d'une gouvernance basée sur les TIC et qui aura des retombées positives sur tous les secteurs qui bénéficient du financement public. «Nous ne pourrons réussir cela sans préparer les infrastructures des TIC à l'échelle nationale. La fibre optique est ainsi incontournable, elle doit être fiable et dense, nous voulons aussi développer l'accès à tous les citoyens et en premier lieu les gestionnaires».
L'étude de faisabilité du projet en question a été réalisée l'année dernière, précise-t-il. Il faut les moyens de sa politique. Pour assurer le succès de ce programme ambitieux, «nous allons mettre en place des infrastructures de base et développer un centre de calcul et une base de données pour une meilleure gestion de l'information. Assurant, en outre, qu'une mutation au sein de l'administration doit être opérée pour ce qui est de la gestion des données vu que les méthodes utilisées sont dépassées. Par ailleurs, le plan de développement du dit projet lancé contribuera notamment à développer les programmes dans le domaine e-gov, l'envoi des experts pour assistance technique et le partage d'expérience, l'élaboration des plans de travail, et enfin l'évaluation de l'avancement de l'administration électronique.
3 G
Ce sera pour décembre
Annoncé en avril dernier puis différé à maintes reprises en raison de l'affaire Djezzy, la téléphonie mobile de troisième génération (3G) sera enfin lancée officiellement dès le début du mois de décembre, a déclaré, hier, Moussa Benhamadi. «Nous avons signé l'arrêté pour le lancement du processus d'octroi des licences et nous attendons la publication dans le Journal Officiel. L'appel d'offres sera lancé le 1er août par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT)». L'opération d'octroi des licences pour les opérateurs de téléphonie mobile nécessite au moins quatre mois. Bien avant, précisément en février 2013, Moussa Benhamadi avait donné une échéance du lancement de la 3G pour le premier trimestre 2013. En décembre dernier il avait déclaré «nous lancerons la 3G juste après l'acquisition de l'opérateur Djezzy par l'Etat». Le ministre change ainsi de position et assure que la 3G ne dépend plus de l'affaire Djezzy et que les deux dossiers sont distincts. Il a justifié cette décision par le retard enregistré dans le règlement de l'affaire Djezzy au niveau du ministère des Finances. Et c'est l'ARPT qui décidera si oui ou non Orascom Telecom Algérie participera au lancement de la 3G. Ainsi donc, si la promesse de Moussa Benhamadi est tenue l'Algérie fera un grand pas pour rattraper son retard dans le domaine des TIC.


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