Les assertions selon lesquelles le gazoduc Nord Stream 2 rendra les pays du Vieux continent dépendants de la Russie sont erronées, estime un député allemand, rappelant qu'au cours de la réalisation de tels projets les parties contractantes deviennent interdépendantes.
Le gazoduc Nord Stream 2 ne rendra pas l'Europe dépendante de la Russie, mais créera une interdépendance entre ses parties contractantes, a déclaré dans une interview au journal Spiegel Jürgen Trittin, député des Verts allemands au Bundestag et membre du comité en charge des affaires internationales.
"L'argument qu'ils [les pays européens, ndlr] seront dépendants de Russie est erroné. Le gazoduc mènera à l'interdépendance parce que les liens entre le producteur et le consommateur sont grands", a-t-il répondu à la question sur une éventuelle menace de cette nouvelle conduite pour les pays d'Europe centrale et orientale.
Et d'ajouter que le producteur était d'ailleurs encore plus dépendant, si le consommateur pouvait s'approvisionner auprès d'autres sources.
Destiné à relier la Russie à l'Europe par la mer Baltique, le Nord Stream 2 a obtenu les autorisations nécessaires de quatre des cinq pays que traverse son tracé. Les travaux ont commencé en Allemagne, Finlande, Russie et Suède. Le Danemark n'a pas encore fait connaître sa réponse.
Le gazoduc aura une longueur de plus de 1.200 kilomètres et un débit de 55 milliards de mètres cubes par an. Le projet est réalisé par Gazprom en coopération avec les entreprises européennes Engie, OMV, Shell, Uniper et Wintershall. Le gazoduc devrait être mis en service d'ici à la fin 2019.
Plusieurs pays s'opposent au projet, dont l'Ukraine, qui fait transiter depuis longtemps le gaz russe vers l'Europe, et les États-Unis qui ont plusieurs fois demandé aux pays européens de ne pas participer au projet Nord Stream 2, brandissant la menace de sanctions à leur égard.
Le 13 décembre, la chambre basse du Congrès américain a voté à l'unanimité une résolution soutenant l'imposition de sanctions au projet Nord Stream 2. Les élus américains ont aussi appelé les pays européens à abandonner sa construction.
Schröder explique l'opposition des États-Unis
Les États-Unis s'opposent au projet de gazoduc Nord Stream 2 parce qu'ils souhaitent exporter en Allemagne leur propre GNL qui est plus cher que le gaz russe, selon Gerhard Schröder.
L'hostilité de Washington à l'égard du projet Nord Stream 2 s'explique par sa volonté de livrer son propre gaz naturel liquéfié à Berlin, a déclaré l'ex-chancelier fédéral allemand et président du conseil d'administration du géant pétrolier russe Rosneft Gerhard Schröder.
Dans un entretien accordé au journal Welt am Sonntag, M.Schröder a souligné que le GNL américain était de qualité inférieure au combustible bleu russe, mais que son prix était plus élevé.
L'ancien chancelier a également fustigé les exigences de Washington qui demande à Berlin de limiter ses échanges commerciaux avec certains pays. Selon lui, il ne faut pas permettre aux États-Unis de dicter leurs conditions, sinon l'Allemagne se retrouvera un jour privée de tous ses partenaires économiques.
Dans le même temps, M.Schröder a tenu à souligner qu'il n'adoptait pas une position "antiaméricaine" mais que sa conception de la politique étrangère restait fondée sur le maintien d'une certaine indépendance vis-à-vis de Washington.
La construction du Nord Stream 2 débute en Suède
Les travaux de construction du gazoduc Nord Stream 2 continuent malgré le mécontentement de certains pays. La Suède a pris le relais et devrait achever la pose du pipeline d'ici l'été 2019.
La pose du gazoduc Nord Stream 2 a commencé dans la zone économique exclusive de la Suède, a fait savoir la radio suédoise SR.
Le navire Solitaire a entamé la pose des tubes acheminés précédemment dans le port de Karlshamn. Les travaux sur le tronçon suédois devraient s'achever d'ici l'été 2019. Le Solitaire devra poser un segment de gazoduc long de 510 kilomètres.
En raison des travaux prévus, le port a déjà engagé 110 personnes et prévoit de créer 30 emplois supplémentaires.
Le Nord Stream 2 a obtenu les autorisations nécessaires de quatre des cinq pays que traverse l'itinéraire du gazoduc. Les travaux sont effectués en Suède, en Finlande, en Allemagne et en Russie. La réponse du Danemark est encore attendue.
Le gazoduc passera par la mer Baltique pour relier les fournisseurs russes aux consommateurs européens. Il aura une longueur de plus de 1.200 kilomètres et un débit de 55 milliards de mètres cubes par an. Le projet est réalisé par Gazprom en coopération avec les européens Engie, Uniper, OMV, Shell, Wintershall. Le gazoduc devrait être mis en service d'ici la fin 2019.
Plusieurs pays s'opposent au projet, dont l'Ukraine, qui fait transiter depuis longtemps le gaz russe vers l'Europe, et les États-Unis qui ont plusieurs fois demandé aux pays européens de ne pas participer au projet Nord Stream 2, brandissant la menace de sanctions à leur égard.
La chambre basse du Congrès américain a voté le 13 décembre à l'unanimité la résolution soutenant l'imposition de sanctions au projet Nord Stream 2. Les élus américains ont aussi appelé les pays européens à abandonner sa construction.
La pose du premier tronçon débute en Finlande
Sur fond de protestations des États-Unis face à la construction du gazoduc Nord Stream 2, les travaux continuent, désormais en Finlande. Le gazoduc devrait être mis en service d'ici la fin 2019.
Le Pioneering Spirit, le plus grand navire pose-tubes au monde, a entamé la pose du gazoduc Nord Stream 2 dans la zone économique exclusive de la Finlande, a fait savoir la société Nord Stream 2 AG, une filiale du géant gazier russe Gazprom.
Ce navire poursuivra la construction du pipeline entamée par le navire Solitaire qui ?uvrait en Finlande depuis septembre. Le Solitaire s'est maintenant dirigé vers la partie sud de la zone économique exclusive de la Suède pour poser, dans les mois à venir, un segment du gazoduc long de 510 kilomètres.
Les deux navires appartiennent à la multinationale Allseas. Le Pioneering Spirit mesure 382 mètres de long, 124 mètres de large et est doté d'un équipage de 570 personnes alors que le Solitaire mesure 300 mètres de long, 41 mètres de large et dispose d'un équipage de 420 personnes. Près de 370 kilomètres de tubes ont déjà été posés sur le fond de la mer. Le Nord Stream 2 a obtenu les autorisations nécessaires de quatre des cinq pays que traverse l'itinéraire du gazoduc. Les travaux sont effectués en Suède, en Finlande, en Allemagne et en Russie. Le gazoduc passera par la mer Baltique pour relier les fournisseurs russes aux consommateurs européens. Il aura une longueur de plus de 1.200 kilomètres et un débit de 55 milliards de mètres cube par an. Le projet est réalisé par Gazprom en coopération avec les européens Engie, Uniper, OMV, Shell, Wintershall. Le gazoduc devrait être mis en service d'ici la fin 2019. Plusieurs pays s'opposent au projet, dont les États-Unis qui ont plusieurs fois demandé aux pays européens de ne pas participer au projet Nord Stream 2, brandissant la menace de sanctions à leur égard. La chambre basse du Congrès américain a voté le 13 décembre à l'unanimité la résolution soutenant l'imposition de sanctions au projet Nord Stream 2. Les élus américains ont aussi appelé les pays européens à abandonner sa construction.
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Posté Le : 29/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farida B
Source : www.lemaghrebdz.com