Pas de stocks stratégiques

In fine, nous sommes dans une situation inextricable, aggravée par le manque d'anticipation des pouvoirs publics, qui, visiblement ne se sont pas penchés sur la nécessaire constitution de stocks de poudre de lait. À ce tableau peu reluisant, il faut ajouter les fuites de cette poudre via nos frontières. Notre source pense que la problématique de la poudre de lait, au-delà des spécificités et de la complexité de notre marché, interpelle toute la communauté internationale du fait, notamment, du réchauffement climatique. Selon notre interlocuteur, il va falloir désormais tenir compte d'une donnée nouvelle. La production mondiale de lait n'est pas et ne peut plus être homogène dans le temps et dans l'espace, selon que l'on se situe dans l'hémisphère Sud ou dans l'hémisphère Nord. La production n'intervient pas nécessairement au même moment du fait des aléas climatiques et des calamités naturelles propres à chacun d'eux, contribuant à des fluctuations difficilement prévisibles. Cet expert recommande la création d'un observatoire international de prévision des fluctuations mondiales du lait pour préserver un équilibre entre l'offre et la demande. Que l'on soit dans une nouvelle séquence de spéculation au niveau national ou de la constitution de nouveaux lobbys du lait dans une économie mondialisée, dont les mécanismes échappent aux volontés des Etats, seule l'amélioration de la compétitivité de nos entreprises ainsi que l'augmentation de leur production peut nous prémunir de telles mauvaises surprises.A. HNomAdresse email