Algérie

Pas de solution "à n'importe quel prix"



L'impasse politique et ses "conséquences imprévisibles" auxquelles est confrontée l'Algérie, impose de trouver en urgence "un accord politique global".L'impasse politique et ses "conséquences imprévisibles" auxquelles est confrontée l'Algérie, impose de trouver en urgence "un accord politique global".
C'est Abdelaziz Rahabi, coordinateur du Forum national pour le dialogue, qui le dit haut et fort hier. Commentant la rencontre réunissant, avanthier samedi, des représentants de partis politiques et unecinquantaine d'associations de la société civile et de fédérationsprofessionnelles, Abdelaziz Rahabi explique, que celle-ci se veut une participation à l'effort national, de sortie de l'impasse dans laquelle se trouve le pays.
Reçu hier à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 dela Radio algérienne, celui-ci dément que la "Feuille de route" à laquelle a donné lieu cette rencontre, ait fixé une date pour la tenue d'élections présidentielles. Celles-ci seront organisées, dit-il, "quand les Algériens serontconvaincus de la sincérité du gouvernement, à les organiser dans la transparence". De la crise elle même, ilexplique qu'il s'agit d'un processus qui est susceptible dedurer, et qui ne devrait cesser qu'après qu'ait été dégagée"une solution politique, négociée, consensuelle et pacifique", basée sur l'établissement de la confiance entre les Algériens et les autorités. Rahabi estime que pour se libérer de ce marasme, la date des élections n'est pas la seulesolution.
La clé, commente-t-il, c'est l'accord politique global, qui devrait intervenir entre les forces politiques et un environnement, donnant aux Algériens le sentimentque leurs voix ne seront pas volées, et qu'ils sont véritablemententrés dans un processus démocratique. Pour parvenir à cette sortie de crise, il considère qu'il faut en passer par un "compromis solide", basé sur les garanties que le pouvoir doit donner, pour montrer qu'il est disposé à céder de ses prérogatives, qu'il est prêt à entrer dans une phase de transformation démocratique et à organiser des élections transparentes. Commentant le dernier discours du président de l'Etat, il n'observe que celui-ci n'aura évolué que sur le plan technique, en proposant une autorité indépendante chargée d'organiser et de contrôler les élections.
Même si, observe-t-il, il faut prendre note de cet aspect, "cela n'est pas suffisant", parce que "peu de chose ont changé". Il en veut pour preuves, les entraves apportées "à la liberté, à l'exercice de liberté de réunion, mais également aux interpellations, aux intimidations pendant les marches, à la fermeture du champ de l'audiovisuel public?". Prévenant contre l'état de "lassitude et d'inquiétude" auquel sont arrivés les Algériens, il souligne que ceux-ci ne sont pas prêts à se satisfaire d'u e solution, "à n'importe quel prix".
C'est Abdelaziz Rahabi, coordinateur du Forum national pour le dialogue, qui le dit haut et fort hier. Commentant la rencontre réunissant, avanthier samedi, des représentants de partis politiques et unecinquantaine d'associations de la société civile et de fédérationsprofessionnelles, Abdelaziz Rahabi explique, que celle-ci se veut une participation à l'effort national, de sortie de l'impasse dans laquelle se trouve le pays.
Reçu hier à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 dela Radio algérienne, celui-ci dément que la "Feuille de route" à laquelle a donné lieu cette rencontre, ait fixé une date pour la tenue d'élections présidentielles. Celles-ci seront organisées, dit-il, "quand les Algériens serontconvaincus de la sincérité du gouvernement, à les organiser dans la transparence". De la crise elle même, ilexplique qu'il s'agit d'un processus qui est susceptible dedurer, et qui ne devrait cesser qu'après qu'ait été dégagée"une solution politique, négociée, consensuelle et pacifique", basée sur l'établissement de la confiance entre les Algériens et les autorités. Rahabi estime que pour se libérer de ce marasme, la date des élections n'est pas la seulesolution.
La clé, commente-t-il, c'est l'accord politique global, qui devrait intervenir entre les forces politiques et un environnement, donnant aux Algériens le sentimentque leurs voix ne seront pas volées, et qu'ils sont véritablemententrés dans un processus démocratique. Pour parvenir à cette sortie de crise, il considère qu'il faut en passer par un "compromis solide", basé sur les garanties que le pouvoir doit donner, pour montrer qu'il est disposé à céder de ses prérogatives, qu'il est prêt à entrer dans une phase de transformation démocratique et à organiser des élections transparentes. Commentant le dernier discours du président de l'Etat, il n'observe que celui-ci n'aura évolué que sur le plan technique, en proposant une autorité indépendante chargée d'organiser et de contrôler les élections.
Même si, observe-t-il, il faut prendre note de cet aspect, "cela n'est pas suffisant", parce que "peu de chose ont changé". Il en veut pour preuves, les entraves apportées "à la liberté, à l'exercice de liberté de réunion, mais également aux interpellations, aux intimidations pendant les marches, à la fermeture du champ de l'audiovisuel public?". Prévenant contre l'état de "lassitude et d'inquiétude" auquel sont arrivés les Algériens, il souligne que ceux-ci ne sont pas prêts à se satisfaire d'u e solution, "à n'importe quel prix".


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