« Ce qui est sûr et certain au jour d'aujourd'hui, c'est qu'il n'est pas question de reporter la CAN 2015. Nous sommes déjà arrivés à la conclusion qu'il ne faut pas reporter la compétition », a annoncé, hier, le membre du comité exécutif de la CAF, Constant Omari, également président de la fédération congolaise de football. Le dirigeant en question donne, du coup, une première image de la décision de l'instance continentale dont le comité exécutif lèvera, aujourd'hui, au terme de sa réunion au Caire, le voile sur la décision finale concernant la CAN 2015. Le tournoi en question n'aura pas lieu, pour rappel, au Maroc, après la décision de ce dernier de camper sur sa position réclamant, samedi dernier, un report de l'épreuve au début de l'année 2016. Les autorités marocaines motivent leur position par crainte du virus Ebola. Décodés, les propos de Constant ne laissent aucun doute sur les intentions de la Confédération africaine d'opter pour le maintien du tournoi à ses dates initiales, c'est à dire du 18 janvier au 7 février 2015. Dans une déclaration accordée à RFI, Constant Omari argumente : « Sur les plans sportif, marketing et financier, sur le plan même de l'existence de la CAF, nous avons développé un argumentaire suffisant pour justifier que cette compétition n'a jamais été reportée depuis 1957. Il en va de la survie même de la Confédération africaine de football. Le comité exécutif pourra donc statuer, en toute responsabilité, et prendre les décisions nécessaires pour l'évolution et le développement du football africain. » Et de poursuivre : « Imaginez un seul instant que nous reportions cette compétition. Quelles seraient les conséquences financières pour la CAF et les effets collatéraux sur ses partenaires commerciaux ou vis-à-vis du calendrier international ' En fonction de l'état des lieux présenté par le secrétariat général de la CAF, nous allons prendre la décision qui s'impose. La maison Confédération africaine de football n'est pas en feu. Il n'y a pas péril en la demeure ». Quatre pays ont exprimé leur disposition à suppléer au Maroc. Il s'agit, selon plusieurs médias étrangers, du Nigeria, du Ghana, du Gabon et du Zimbabwe. La CAF devra, également, prononcer, aujourd'hui, des sanctions contre le Maroc dont une forte amende ainsi qu'une interdiction de participations aux compétitions internationales pour la sélection nationale et les clubs.
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Posté Le : 10/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Yamine
Source : www.horizons-dz.com