La suspension du président de la JS Kabylie pour deux années par la FAF
nous a été confirmée par des membres du bureau fédéral. Ils ont expliqué qu'à
la FAF, il est convenu de ne pas rendre publiques sur le site web de la
Fédération les sanctions infligées aux présidents par respect pour eux et au
poste qu'ils occupent.
A la FAF, on a refusé d'apporter
le moindre commentaire sur la sanction de Hannachi, se contentant de préciser
que le président de la JSK a le droit d'introduire un recours pour que la FAF
revoie éventuellement sa sanction à la baisse. On a précisé aussi que Hannachi
a été convoqué à trois reprises pour audition avant la prise de la décision de
le sanctionner. Le président de la JSK, qui se trouvait à l'étranger, n'a pas
pu se rendre à la commission de discipline de la FAF.
Quant au président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et son homologue de la
Ligue nationale de football, Mohamed Mecherara, ils se trouvent actuellement aux
lieux saints de l'Islam pour accomplir les rites du hadj, d'où l'absence de
réaction de ces derniers. Toutefois, la déclaration de Hannachi fera
certainement des vagues, d'autant plus qu'il affirme avoir des témoins sur les
faits qu'il avance.
Par ailleurs, les présidents de club de la Ligue 1 ont convenu de se
réunir le 24 novembre prochain pour examiner et discuter de plusieurs points
concernant l'instauration du professionnalisme, mais aussi la sanction de
Hannachi. Ils ont estimé que la FAF «est allée vite en besogne», rappelant que
des présidents avaient été déjà sanctionnés pour avoir fait des déclarations à
la presse. Il s'agit notamment de Omar Ghrib du MC Alger. Affaire à suivre…
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com