Algérie

Pas de journée de l'enfance pour les enfants de Gaza



Pas de journée de l'enfance pour les enfants de Gaza
Alors que les enfants du monde célèbrent la Journée mondiale de l'enfance le premier juin de chaque année, le quotidien des enfants de Gaza est fait de morts, de déplacement et de privation de tous leurs droits fondamentaux, et sont les cibles directes du génocide pour effacer la présence palestinienne de la bande de Gaza en poussant ceux qui restent encore à  l'exode. L'état sioniste, se rapproche d'un classement imminent sur la liste noire de l'ONU comme organisation dangereuse pour les enfants selon un rapport médiatique israélien. À Tel Aviv, l'attente est tendue, avec des rapports et des témoignages confirmant le déni d'assistance humanitaire aux civils, y compris les enfants, depuis le début de la guerre à  Gaza le 7 octobre dernier. De plus, un tiers des victimes dans la bande de Gaza sont des enfants, selon des rapports d'organisations de défense des droits de l'homme.   Le classement de l'armée d'occupation comme tueuse d'enfants   Pour la première fois, l'organisation internationale pourrait annoncer que l'armée d'occupation blesse et tue des enfants, ont rapporté des médias hébreux le week-end dernier. Dans ce contexte, des experts indépendants des Nations unies ont appelé à  une enquête internationale sur les attaques contre les camps de déplacés à  Rafah, exigeant que les responsables de ces atrocités soient tenus pour responsables. Ils ont également appelé à  des sanctions immédiates et à  d'autres mesures de la part de la communauté internationale pour faire pression sur Israël pour qu'il se conforme au droit international. Les experts des Nations unies ont souligné la nécessité d'arrêter immédiatement le flux d'armes vers Israël et ont demandé que l'aide humanitaire parvienne à  Gaza sans entraves. Israël craint l'adoption d'une résolution des Nations unies la condamnant pour le meurtre d'enfants, surtout que cela aurait des conséquences graves sur les approvisionnements en armes. De plus, Tel Aviv craint de plus en plus l'isolement international, avec l'Union européenne se dirigeant vers des sanctions contre Israël, selon un rapport du journal "Haaretz". Il convient de rappeler que la liste noire des États qui dangereuses pour les enfants existe depuis 2001, et les Nations unies sont tenues de la publier annuellement. Concernant l'inscription d'Israël sur la liste cette année, les médias israéliens ont expliqué que la décision serait valide pour quatre ans si elle est effectivement acceptée et définitivement adoptée par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.   Près de 700 000 enfants sans école à  Gaza   Les statistiques montrent que 625 000 élèves de la bande de Gaza n'ont pas fréquenté l'école depuis plus de six mois. Jonathan Crickx, porte-parole de l'UNICEF à  El Qods, a déclaré : "Il n'y a actuellement aucune forme d'éducation ou d'étude à  Gaza". Les experts des Nations unies condamnent également "la destruction systématique du système éducatif" dans la bande de Gaza, selon un communiqué publié en avril 2024 par les actualités des Nations unies.   Le communiqué poursuit : "Il est raisonnable de se demander s'il existe un effort délibéré pour détruire le système éducatif palestinien de manière exhaustive, dans ce qui est connu sous le nom de "génocide éducatif". Le terme "génocide éducatif" fait référence à  "l'effacement systématique délibéré de l'éducation par le biais de l'arrestation, de la détention ou du meurtre d'enseignants, d'élèves et de personnel, ainsi que de la destruction de l'infrastructure éducative".   Inger Ashing, directrice générale de Save the Children International, et Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés, dont les organisations sont actives dans la bande de Gaza, ont publié un communiqué commun mettant en garde contre les répercutions à  long terme de cette destruction. Ils affirment que cette destruction aura un impact permanent sur toute une génération, et en raison du conflit, il n'y a plus d'accès à  l'éducation, mais une fois que la guerre sera terminée, il n'y aura plus d'écoles vers lesquelles les enfants pourront retourner, les experts mettant en garde : "Nous savons, d'après les crises précédentes, que plus les enfants restent hors de l'école longtemps, plus il est probable qu'ils n'y retournent pas".   1,5 litre d'eau par jour par enfant   L'UNICEF a par ailleurs déclaré, dans un autre communiqué révélant les pratiques sionistes, que les enfants récemment déplacés dans le sud de la bande de Gaza reçoivent beaucoup moins d'eau que nécessaire pour survivre, et prévoit que davantage d'enfants mourront dans les prochains jours en raison de la privation et de la maladie. L'organisation a confirmé dans un communiqué publié sur son site que "Les enfants récemment déplacés dans le sud de la bande de Gaza ne reçoivent que 1,5 à  2 litres d'eau par jour, ce qui est bien inférieur aux recommandations nécessaires pour survivre". Elle a précisé : "Selon les normes humanitaires, la quantité minimale d'eau nécessaire en cas d'urgence est de 15 litres, y compris pour boire, se laver et cuisiner, et le strict minimum estimé pour la survie n'est que de 3 litres par jour". L'UNICEF a également souligné que la moitié des déplacés internes à  Rafah, dans le sud de Gaza, sont des enfants, et a déclaré  "Obtenir suffisamment d'eau potable à  Gaza est une question de vie ou de mort". Des centaines de milliers de déplacés, dont près de la moitié sont des enfants, sont arrivés à  Rafah depuis le début du mois et ont un besoin urgent de nourriture, d'eau, de médicaments et d'un abri. Le communiqué a noté que la situation était "particulièrement désastreuse" pour les enfants, car ils sont plus susceptibles de souffrir de déshydratation, de diarrhée, de maladies et de malnutrition. L'UNICEF a averti que les services d'eau et d'assainissement à  Gaza "sont sur le point de s'effondrer" et que des épidémies "se profile à  l'horizon", ajoutant : "Au moins 50 % des installations d'eau et d'assainissement ont été endommagées ou détruites", et a également déclaré : "La diminution des options d'hygiène à  presque rien affecte particulièrement les femmes et les jeunes filles, ce qui peut entraîner une augmentation de la propagation des maladies".


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